Charles, Louis, Marie Armez
1799 - 1882
- Informations générales
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- Né le 2 décembre 1799 à Vannes (Morbihan - France)
- Décédé le 11 septembre 1882 à Plourivo (Côtes-du-Nord - France)
1799 - 1882
Député de 1834 à 1848, né à Vannes (Morbihan), le 2 décembre 1799, mort à Plourivo (Côtes du-Nord), le 11 septembre 1882, il était fils d'un membre de la Haute Cour criminelle.
Il sollicita pour la première fois les suffrages des électeurs des Côtes-du-Nord le 21 juin 1834, et le 2e collège de ce département (Saint-Brieuc) l'envoya siéger à la Chambre des députés, où il se rangea tout d'abord sur les bancs du tiers parti.
Réélu le 4 novembre 1837, par la même circonscription, avec 94 voix sur 169 votants et 236 inscrits, il ne tarda pas à se rallier aux ministères les plus conservateurs de la monarchie de Juillet. Il soutint, notamment, de ses votes le cabinet du 15 avril 1837 (ministère Molé).
Les électeurs des Côtes-du-Nord avant renouvelé à M. Armez son mandat législatif le 2 mars 1839, puis le 9 juillet 1842 et enfin le 1er août 1846, il siégea jusqu'à la Révolution de Février et vota dans ces diverses législatures :
- le 9 août 1842, pour le projet de loi sur la Régence, établissant :
1° que le roi serait majeur à 18 ans ;
2° que pendant sa minorité le prince le plus proche du trône serait investi de la régence ;
- le 27 janvier 1844, pour le projet d'adresse se félicitant de la « cordiale entente qui, d'après le discours de la Couronne, régnait entre la France et l'Angleterre » ;
- les 29 février et mars 1844, pour le désaveu de l'amiral Dupetit-Thouars.
En janvier 1845, M. Armez, absent de Paris, n'eut pas à prendre part au vote sur l'indemnité qui fut allouée au missionnaire Pritchard. De retour à son poste, il vota pour l'adjonction des capacités, contre la réduction du nombre des députés fonctionnaires, pour le maintien de la faculté accordée aux cours royales de distribuer aux journaux les annonces judiciaires, etc.
M. Armez qui avait fait partie de la majorité du dernier ministère Guizot, fut rendu à la vie privée par les événements de 1848. Depuis, il vécut retiré dans son château du Bourg Blanc. Il était chevalier de la Légion d'honneur (15 mars 1867).
Date de mise à jour : octobre 2013