Jean-Baptiste, Joseph de Bizien du Lézard

1785 - 1865

Informations générales
  • Né le 14 septembre 1785 à Nantes ( - Généralité de Bretagne - France)
  • Décédé le 25 janvier 1865 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IVe législature
Mandat
Du 17 novembre 1827 au 16 mai 1830
Département
Côtes-du-Nord
Groupe
Droite légitimiste
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 23 juin 1830 au 31 mai 1831
Département
Côtes-du-Nord
Groupe
Droite légitimiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1827 à 1831, né à Nantes (Généralité de Beretagne, France), le 14 septembre 1785, mort à Paris (Seine), le 25 janvier 1865, il appartenait à une ancienne famille de Bretagne, et était le troisième fils de Jean-René, marquis de Bizien du Lézard.

Légitimiste comme tous les siens, il fut, le 17 novembre 1827, élu par les royalistes du 2e arrondissement des Côtes-du-Nord (Dinan) membre de la Chambre des députés; il était propriétaire à Saint-Hélen. Bizien du Lézard prit part aux débats parlementaires, parla (1829) dans la discussion relative au vote par assis et levé, proposa un amendement au projet de loi sur la refonte des anciennes monnaies, etc., et se prononça, en 1830, contre la fameuse adresse des 221, qui entraîna la dissolution de la Chambre.

Réélu le 23 juin 1830, il resta fidèle à la monarchie de Charles X, tout en prêtant le serment exigé par la Charte de 1830, et monta plusieurs fois à la tribune, au cours des discussions du projet de loi sur la réélection des députés promus à des fonctions publiques, du vote annuel du contingent de l'armée, de la proposition Bavoux relative aux journaux périodiques. Il appuya la pétition des étudiants de Paris contre le monopole de l'université et résista énergiquement à la proposition Baude, tendant au bannissement de la branche aînée des Bourbons.

La dissolution de la Chambre mit fin à ses pouvoirs et le fit rentrer dans la vie privée.