Joseph Falentin de Saintenac

1793 - 1847

Informations générales
  • Né le 8 juillet 1793 à Le mas-d'azil (Ariège - France)
  • Décédé le 25 novembre 1847 à Toulouse (Haute-Garonne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 10 janvier 1835 au 3 octobre 1837
Département
Ariège
Groupe
Opposition légitimiste
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Ariège
Groupe
Opposition légitimiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1835 à 1837 et de 1839 à 1842, né au Mas-d'Azil (Ariège) le 8 juillet 1793, mort à Toulouse (Haute-Garonne) le 25 novembre 1847, fils de César Jean Baptiste Falentin, vicomte de Saintenac (1757-1831), député de 1821 à 1830, Joseph Falentin, vicomte de Saintenac fit ses études et soit droit à Toulouse, et applaudit, en 1814, au retour des Bourbons.

Aux Cent-jours, il se rendit auprès du duc d'Angoulême, dans la Drôme, pour s'opposer au passage de l'empereur. Mais la défection des généraux et l'enthousiasme des troupes pour Napoléon l'empêchèrent de réaliser ses projets.

À son retour à Toulouse, un mandat d'amener fut lancé contre lui ; il parvint à s'y soustraire, entra, à la seconde Restauration, dans les gardes du duc Angoulême, puis se rendit à Paris, où il se fit inscrire au barreau.

Nommé conseiller de préfecture de l'Ariège en 1823, puis de Seine-et-Oise le 1er juillet 1827, gentilhomme honoraire de la chambre du roi, il refusa de prêter serment à Louis-Philippe et fut destitué.

Il se présenta à la députation, le 5 juillet 1831, dans le 2e collège de l'Ariège (Foix), et échoua avec 48 voix contre 95 à l'élu, M. Justin Laffitte ; il ne fut pas plus heureux, le 21 juin 1834, dans le 1er collège du même département (Pamiers), avec 110 voix contre 171 à l'élu, M. Clauzel.

Conseiller municipal de Pamiers et conseiller général, il fut élu député de ce dernier collège, le 10 janvier 1835, en remplacement de M. Clauzel, qui avait opté pour Rethel, par 138 voix (281 votants, 369 inscrits), contre 135 à M. de Portes.

Il échoua de nouveau, le 4 novembre 1837, avec 145 voix contre 184 à l'élu, M. de Portes ; mais il regagna son siège, le 2 mars 1839, avec 169 voix (328 votants).

M. de Saintenac prit place à l'opposition de droite, et vota en faveur de plusieurs mesures libérales, notamment pour les incompatibilités et pour l'adjonction des capacités.

Après deux échecs successifs, le 9 juillet 1842, avec 156 voix contre 176 à l'élu, M. Darnaud, et, le 1er août 1846, dans le 2e collège (Foix), avec 117 voix contre 148 à l'élu, M. Dugabé, il ne se représenta plus.