Edmond, Jean Boyer
1882 - 1951
Né le 22 novembre 1882 à Saint-Junien-les-Combes (Haute-Vienne), mort le 19 février 1951 à Angers (Maine-et-Loire).
Député du Maine-et-Loire de 1924 à 1932.
Fils d'un horticulteur-paysagiste, Edmond Boyer devint architecte-paysagiste, puis entrepreneur de travaux publics. Il construisit avant la guerre 1914-1918, de nombreux raccordements stra logiques, des lignes de chemins de fer, des canaux, etc., et fut fait Chevalier de la Légion d'honneur pour les services exceptionnels rendus pendant la guerre. Il débuta dans la politique comme conseiller général du canton d'Angers nord-est, en 1920 et siégea à l'assemblée départementale durant quatre années.
Il se présenta aux élections générales du 11 mai 1924, sur la liste d'Union nationale et d'Union républicaine qui fut élue tout entière. Il obtint personnellement 29.717 voix sur 58.639 votants. Inscrit au groupe des républicains de gauche, il entra à la Commission du travail, à celle des travaux publics et des moyens de communications et à celle des-régions libérées. Il prit souvent la parole, notamment sur : la hausse continue du prix du pain, l'apprentissage, l'impôt sur les revenus imposables, l'électrification des campagnes, les moyens de parer aux difficultés financières et d'alléger la dette flottante, l'institution d'une contribution nationale exceptionnelle pour l'amortissement de la dette publique (1925) ; les nouvelles ressources fiscales (1926) ; la politique financière du Gouvernement (1928). Il déposa en outre des propositions de loi tendant à amortir la dette flottante à court terme au moyen de prêts (1925-1926), une proposition de loi tendant à assurer par paliers stables la revalorisation du franc (1926) ; et une autre tendant à créer un office national de change (1926).
Aux élections générales des 22 et 29 avril 1928 (retour au scrutin uninominal), il se présenta dans la première circonscription d'Angers et fut élu au deuxième tour par 9.020 voix contre 6.235 à M. Mirtil. Il s'inscrivit au groupe de la gauche sociale et radicale, conserva son siège à la Commission des travaux publics et des moyens de communication, et entra à celle de la marine militaire. Il s'intéressa à l'ouverture dans les écritures du Trésor d'un compte de services spéciaux, au sucrage des vins (1929) et aux postes et services téléphoniques de la ville d'Angers. Toujours attentif aux questions financières, il déposa une proposition de loi tendant à la revalorisation par l'Etat des versements en or ou de valeurs à change apprécié, effectués au Trésor par des particuliers durant les hostilités (1930).
N'ayant obtenu àu premier tour de scrutin des élections générales du 1er mai 1932 que 3.777 voix, il ne se représenta pas au deuxième tour, et son siège revint à M. Emile Perrein.
Il reprit la direction de ses affaires à Angers, ne participa plus à la vie politique, et mourut le 19 février 1951, à 69 ans.
Né le 22 novembre 1882 à Saint-Junien-les-Combes (Haute-Vienne)
Décédé le 19 février 1951 à Angers (Maine-et-Loire)
Député du Maine-et-Loire de 1924 à 1932
(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome II, p. 742.)
Retiré à Angers, Edmond Boyer y meurt à l'âge de 68 ans, le 19 février 1951.