Marius, Etienne, Florent Boyer

1887 - 1969

Informations générales
  • Né le 7 novembre 1887 à Auriol (Bouches-du-Rhône - France)
  • Décédé le 1er octobre 1969 à Aubagne (Bouches-du-Rhône - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 8 mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Bouches-du-Rhône
Groupe
Gauche radicale

Biographies

Né le 7 novembre 1887 à Auriol (Bouches-du-Rhône).

Député des Bouches-du-Rhône de 1932 à 1936.

Industriel à Aubagne où il s'était acquis une grosse influence, Marius Boyer en devint maire en 1919 pour le rester jusqu'en 1925. Il retrouva son écharpe en 1929 et la garda jusqu'en 1941.

Il posa sa candidature aux élections générales des 1eret 8 mai 1932 dans la 6e circonscription de Marseille et fut élu au deuxième tour de scrutin, par 8.373 voix contre 7.529 à M. Rémy Roux, député sortant. Inscrit au groupe de la gauche radicale, il entra à la Commission des mines et de la force motrice, à celle des P.T.T. et à celle des travaux publics et moyens de communication. Il appartint en outre au comité consultatif de l'énergie hydraulique. Il eut l'occasion de se faire entendre à la tribune, notamment sur : les baux à loyer d'immeubles ou de locaux à usage commercial ou industriel pour appeler l'attention du Gouvernement sur les veuves non remariées de combattants décédés avant l'institution de la carte du combattant (1932) ; le budget des travaux publics de l'exercice 1935 à propos de l'aménagement et de l'amélioration des routes à Marseille et dans les Bouches-du-Rhône, et le budget de l'intérieur du même exercice, au sujet de la police d'Etat de Marseille. Il déposa en outre une proposition de résolution tendant à inviter le Gouvernement à diminuer la durée du service militaire.

Il échoua aux élections générales des 26 avril 1936 où il n'obtint que 8.977 voix contre 11.555 à M. Lucchini, qui lui succéda.

Il reprit après la Libération, ses activités politiques locales en se faisant élire conseiller général du canton d'Aubagne en 1951. En 1953, il entra à nouveau au conseil municipal d'Aubagne pour être désigné comme maire. La municipalité ayant été dissoute, il fut réélu le 14 juin 1953 conseiller municipal et maire.

En 1955, il devint membre de la Commission administrative du conseil général et en 1957, membre de la Commission départementale. Il subit un échec en 1958 dans le canton d'Aubagne et ne se représenta pas aux élections municipales de 1959.

Il est toujours domicilié à Aubagne.




Né le 7 novembre 1887 à Auriol (Bouches-du-Rhône)

Décédé le 1er octobre 1969 à Aubagne (Bouches-du-Rhône)

Député des Bouches du Rhône de 1932 à 1936

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français, tome II, p. 742, 743)

En 1941, le Gouvernement de Vichy dissout le Conseil municipal d'Aubagne et nomme Marius Boyer maire de la ville. Il le demeurera jusqu'à la Libération, s'efforçant de défendre au mieux les intérêts de ses administrés. Aucune charge ne sera retenue contre lui.

En 1951, Marius Boyer remporte le siège de conseiller général d'Aubagne et, deux ans plus tard, retrouve son fauteuil de maire. Membre de la commission administrative du conseil général, puis de la commission départementale, il perd son siège au profit d'Edmond Garcin, son prédécesseur, aux élections cantonales de 1958.