Pierre Loysel

1751 - 1813

Informations générales
  • Né le 5 avril 1751 à Saint-James ( - Généralité de Caen France)
  • Décédé le 29 juin 1813 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 7 septembre 1791 au 20 septembre 1792
Département
Aisne
Groupe
Majorité
Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 6 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Aisne

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1791, membre de la Convention, député au Conseil des Anciens, né à Saint-James (Généralité de Caen) le 5 avril 1751, mort à Paris (Seine) le 29 juin 1813, il descendait du célèbre avocat français Antoine Loysel (1536-1617).

Avocat à Saint-Gobain dans l'Aisne, il adopta les principes de la Révolution, fut nommé, en 1790, vice-président du directoire de l'Aisne, et, le 7 septembre 1791, député de ce département à l'Assemblée législative, le 3e sur 12, par 375 voix (597 votants). Pierre Loysel siégea dans la majorité, s'opposa à l'aliénation des forêts nationales, et demanda la démolition de la porte Saint-Denis.

Réélu, le 6 septembre 1792, député de l'Aisne à la Convention, il vota la mort de Louis XVI sans appel ni sursis, fut envoyé comme commissaire dans le département du Nord et s'occupa surtout, dans l'assemblée, des questions relatives aux assignats et aux monnaies; il fit décréter la fabrication d'une petite monnaie de cuivre, de pièces de cinq décimes et d'assignats métalliques.

Le 23 vendémiaire an IV, P. Loysel passa au Conseil des Anciens, comme député de la Manche, avec 285 voix sur 423 votants. Il prit part à un certain nombre de discussions touchant les finances, les poudres et salpêtres, les salines, les frais en matière criminelle, etc.

Après sa sortie du Conseil, il fut nommé (1798) administrateur de l'enregistrement; puis il devint successivement préfet de Maëstricht et de Turin, et, en 1809, conseiller-maître à la cour des comptes. On a de lui quelques écrits sur la circulation du numéraire et un Manuel du receveur de l'enregistrement.