Jean-François Sausset

1756 - 1825

Informations générales
  • Né le 25 novembre 1756 à Pont-de-Vaux ( - Généralité de Bourgogne - France)
  • Décédé le 8 juin 1825 à Mâcon (Saône-et-Loire - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 11 avril 1797 au 4 septembre 1797
Département
Ain
Régime politique
Cent-Jours
Législature
Chambre des représentants
Mandat
Du 13 mai 1815 au 13 juillet 1815
Département
Ain
Groupe
Bonapartiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Conseil des Cinq-cents et représentant aux Cent-jours, né à Pont-de-Vaux (Généralité de Bourgogne, France) le 25 novembre 1756, mort à Mâcon (Saône-et-Loire) le 8 juin 1825, « fils de Jean-Baptiste Sausset, notaire à Pont-de-Vaux, et de dame Marie-Henriette Dupré », il fut reçu avocat à Mâcon en 1781, et devint, en 1788, premier échevin de cette ville.

Partisan de la Révolution, il fut nommé juge au tribunal de district de Pont-de-Vaux, puis, après le 9 thermidor, président de l'administration municipale de Saint-Trivier, et fut élu, le 22 germinal an V, député de l'Ain au Conseil des Cinq-cents par 155 voix (201 votants); il fut membre de diverses commissions, mais son élection fut annulée au 18 fructidor comme entachée de royalisme.

Conseiller de préfecture de l'Ain après le 18 brumaire, et sous-préfet de Trévoux le 13 nivôse an IX, il fut destitué à la Restauration, et reçut du gouvernement royal une pension de 1,200 fr. (28 janvier 1815).

Elu, le 13 mai 1815, représentant à la Chambre des Cent-jours par l'arrondissement de Trévoux avec 53 voix (65 votants, 111 inscrits), contre 9 à M. Joseph Pagès, il appuya la reconnaissance de Napoléon II.

Ayant perdu sa pension à la seconde Restauration, il demanda vainement (17 février 1818) qu'elle lui fût rendue, « car, écrivait-il, il ne me reste aujourd'hui pour patrimoine que mon grand âge, une nombreuse famille, une conduite sans tache, et l'estime de mes concitoyens. » Sur ces deux derniers points, Sausset n'est pas d'accord avec des notes peu favorables de l'administration impériale en 1813.

Date de mise à jour: février 2015