Augustin, Félix, Elisabeth Barrin de La Galissonière
1741 - 1828
Député en 1789 et au Corps législatif en 1810, né à Avoise (Généralité de Tours) le 19 décembre 1741, mort à Paris (Seine) le 2 mars 1828, « fils de haut et puissant seigneur messire Charles-Vincent Barrin, chevalier, marquis de la Gallissonnière, chef de nom et armes, seigneur de Parcé, le Bailleul, Saint-Aubin, la Guerche et autres lieux, et de haute et puissante dame Marie-Anne-Madelaine de Jacque de la Borde, son épouse », il entra tout jeune dans la marine, alla à Québec rejoindre son oncle l'amiral et fut fait prisonnier à Belle-Ile.
De 1761 à 1762, il fut capitaine de dragons dans le régiment de Languedoc et fit en cette qualité les deux dernières campagnes de Hanovre.
Colonel de la légion de Flandre le 3 janvier 1770, puis, en 1779, officier d'état-major de l'armée destinée à opérer une descente en Angleterre, enfin, le 9 mars 1788 maréchal-de-camp, il fut nommé, le 3 mars 1789, grand sénéchal d'épée héréditaire des cinq sénéchaussées de l'Anjou et du Saumurois, le 16, président de l'ordre de la noblesse, et, le 1er avril, après trois scrutins, premier député de la noblesse aux états généraux pour la sénéchaussée d'Anjou.
Il siégea au côté droit de l'Assemblée, vota contre les plans financiers de Necker, contre la déclaration des droits de l'homme, contre la vente des biens du clergé, contre le changement du drapeau, contre la constitution civile du clergé, et s'associa à toutes les protestations de la minorité. Parent éloigné de madame de Pompadour, il dut abandonner quelques-unes de ses propriétés d'Anjou à Latude, qui lui intentait un procès pour sa longue incarcération à la Bastille.
Il émigra quelque temps après, et commanda l'avant-garde de l'armée des princes.
Rentré en France à l'époque du consulat (1801), il fut élu, le 10 août 1810, par le Sénat conservateur, député de Maine-et-Loire au Corps législatif, et fut porté candidat au Sénat et à la présidence du Corps législatif.
En 1812, il se rallia à l'opposition dirigée par M. Lainé, et fut nommé par la premiére Restauration (13 août 1814) général de division, et (23 août) commandeur de Saint-Louis.
Il ne fit pas partie d'autres assemblées.
Fait chevalier de la Légion d'honneur le 31 juillet 1811, il a été promu au grade d'officier le 18 février 1815.
Date de mise à jour: mai 2013