Claude, Nicolas Leclerc

1738 - 1808

Informations générales
  • Né le 25 juillet 1738 à Villedieu ( - Généralité d'Orléans France)
  • Décédé le 20 novembre 1808 à Villedieu (Loir-et-Cher - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 5 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Loir-et-Cher
Groupe
Modérés
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 14 octobre 1795 au 19 mai 1798
Département
Loir-et-Cher
Groupe
Modérés

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Membre de la Convention, député au Conseil des Cinq-cents, né à Villedieu Généralité d'Orléans) le 25 juillet 1738 de Claude Leclerc, fermier général de la baronnie de Villedieu et de Renée Rivière, mort à Villedieu (Loir-et-Cher) le 20 novembre 1808, homme de loi avant la Révolution, il devint en 1790 juge de paix à Blois, puis accusateur public dans la même ville.

Le département de Loir-et-Cher l'élut en septembre 1791 député suppléant à l'Assemblée législative, où il ne fut pas appelé à siéger, et le réélut à la Convention nationale, le 5 septembre 1792, le 5e sur 6, « à la pluralité des voix » sur 262 votants ; il siégea parmi les modérés, et, lors du procès de Louis XVI, se prononça contre la mort, en ces termes :

« Je suis convaincu que Louis est coupable de conspiration contre la patrie; mais nos pouvoirs ne sont pas sans bornes. Le salut public peut seul consacrer des mesures de sûreté générale. La mort ne peut être rangée dans cette classe; c'est un outrage à l'humanité. Dans un état républicain, la haine et l'expulsion me paraissent les seules peines à infliger aux tyrans détrônés. Dans l'état de crise où se trouve la République, nous devons considérer quelles peuvent être les suites funestes de cette mort. Je pense que la détention peut les prévenir. Je vote pour la détention. »

Leclerc prit rarement la parole dans l'Assemblée, dont il devint secrétaire.

Réélu, le 22 vendémiaire an IV, député de Loir-et-Cher au Conseil des Cinq-cents, par 136 voix (188 votants), il y remplit encore les fonctions de secrétaire, se montra opposé au système d'affermage des salines, et sortit du Conseil le 30 floréal an VI.

Le 28 floréal an VIII, il fut nommé juge au tribunal civil de Vendôme.

Date de mise à jour: juillet 2020