Jean, Joseph Marquis

1747 - 1822

Informations générales
  • Né le 14 août 1747 à Saint-Mihiel ( - Duché de Lorraine - Généralité de Nancy)
  • Décédé le 7 juin 1822 à Saint-Mihiel (Meuse - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 16 mars 1789 au 30 septembre 1791
Baillage
Bar-le-Duc (Type : Bailliage)
Groupe
Tiers-Etat
Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 3 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Meuse
Groupe
Modérés
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 26 octobre 1795 au 4 mars 1797
Département
Meuse
Groupe
Modérés
Régime politique
Consulat et Premier Empire
Législature
Corps législatif
Mandat
Du 4 mai 1811 au 4 juin 1814
Département
Meuse
Régime politique
Première Restauration
Législature
Chambre des députés des départements
Mandat
Du 4 juin 1814 au 20 mars 1815
Département
Meuse

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1789, membre de la Convention, député au Conseil des Cinq-cents et au Corps législatif de 1811 à 1815, né à Saint-Mihiel (Duché de Lorraine, généralité de Nancy) le 14 août 1747, mort à Saint-Mihiel (Meuse) le 7 juin 1822, « fils de monsieur Joseph Marquis, conseiller au bailliage de cette ville, et de demoiselle Anne-Gabrielle Toussaint », il exerçait la profession d'avocat dans sa ville natale lors de la Révolution.

Elu, le 16 mars 1789, député du tiers aux Etats-Généraux par le bailliage de Bar-le-Duc, il signa le serment du Jeu de paume, vota, pendant la session de la Constituante, avec la majorité réformatrice, et fit partie des comités des finances et de liquidation.

Devenu juge au tribunal de cassation pour la Meuse, le 20 avril 1791, et grand juge à la haute cour nationale d'Orléans, il fit un don patriotique pour l'entretien des volontaires (14 juillet 1791).

Marquis fut envoyé par le département de la Meuse à la Convention, le 3 septembre 1792, le 2e sur 8, avec 250 voix (271 votants). Le même jour, il était élu premier député suppléant du Loiret à la Convention ; il y siégea comme député de la Meuse. Appelé à émettre son vote dans le procès du roi, il répondit au 3e appel nominal : « Comme juge, je n'hésiterais pas à prononcer la peine de mort, puisque cette peine barbare souille encore notre code; mais, comme législateur, mon avis est que Louis soit détenu provisoirement comme otage, pour répondre à la nation des mouvements intérieurs qui pourraient s'élever pour le rétablissement de la royauté et des nouvelles hostilités et invasions des puissances étrangères. » Il opina pour l'appel au peuple et pour le sursis.

Après la session conventionnelle, il passa (4 brumaire an IV) au Conseil des Cinq-cents, et y siégea jusqu'au 14 ventôse an V, date à laquelle il donna sa démission.

Le 24 germinal an VI, il fut élu haut-juré de la Meuse. En l'an VII, le Directoire le désigna pour organiser, en qualité de commissaire du gouvernement, les quatre départements de la rive gauche du Rhin, récemment incorporés à la République.

Préfet de la Meurthe du 3 mars 1800 au 29 octobre 1808, Marquis devint, le 4 mai 1811, député de ce département au Corps législatif, en vertu du choix du Sénat conservateur. Il y siégea jusqu'en 1815. Comme préfet, il avait été remplacé par M. Riouffe; son administration toute paternelle laissa, dit-on, de vifs regrets aux habitants du département et on trouva un jour à la porte de la préfecture un écriteau où on lisait que « le baron Riouffe, son successeur, pourrait bien devenir comte, mais qu'il ne serait jamais marquis. » Membre de la Légion d'honneur du 25 prairial an XII.

Date de mise à jour: mai 2013