Georges, Robert, René, Léon Bret

1885 - 1970

Informations générales
  • Né le 21 septembre 1885 à Melun (Seine-et-Marne - France)
  • Décédé le 11 décembre 1970 à Paris (Paris - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Ille-et-Vilaine
Groupe
Union républicaine démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 22 avril 1928 au 31 mai 1932
Département
Ille-et-Vilaine
Groupe
Union républicaine démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 1er mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Ille-et-Vilaine
Groupe
Députés du centre républicain
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 26 avril 1936 au 31 mai 1942 *
Département
Ille-et-Vilaine
Groupe
Non inscrit

* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936

Biographies

Né le 21 septembre 1885, à Melun (Seine-et-Marne).

Député d'Ille-et-Vilaine de 1924 à 1942.

Docteur en droit, conseiller général d'Ille-et-Vilaine, Georges Bret a été élu pour la première fois député, aux élections générales du 11 mai 1924, sur la liste d'Union républicaine et de concorde nationale, où il occupait la quatrième place, et qui enleva tous les sièges. Il obtint personnellement 65.032 voix sur 124.444 votants.

Il s'inscrivit au groupe de l'Union républicaine démocratique et appartint aux Commissions de l'enseignement et des Beaux-arts, et du suffrage universel. Il limita ses activités à son rôle de Commissaire.

Aux élections générales du 22 avril 1928 (retour au scrutin d'arrondissement), il se présenta dans la circonscription de Redon, et emporta le siège au premier tour de scrutin, par 11.189 voix contre 4.809 à M. Duclos. Toujours inscrit au groupe de l'Union républicaine démocratique, il entra à la Commission de l'Algérie, des colonies et des protectorats. Comme sous la précédente législature, il ne prit part à aucun débat en séance publique.

Réélu aux élections générales du 1er mai 1932, au premier tour de scrutin, par 10.873 voix contre 4.219 à M. Hautbois, il s'inscrivit au groupe du centre républicain, et appartint aux Commissions de l'Algérie, des colonies et des protectorats et du suffrages universeL Il fut -chargé d'un rapport sur une proposition de loi tendant à compléter les dispositions du code du travail et de la prévoyance sociale en ce qui concerne les employés (1932).

Il conserva son siège aux élections générales du 26 avril 1936, au premier tour de scrutin, par 10.351 voix, contre 7.664 à M. Leparoux. Il ne s'inscrivit à aucun groupe et resta membre de la Commission de l'Algérie, des colonies et des protectorats Il se cantonna, comme précédemment dans son rôle de commissaire. Le 10 juillet 1940, à Vichy, il se prononça en faveur des pleins pouvoirs demandés par le Maréchal Pétain, et se tint désormais à l'écart de la politique. Il s'est fixé à Paris.




Né le 21 septembre 1885 à Melun (Seine-et-Marne)

Décédé le 11 décembre 1970 à Paris

Député d'Ille-et-Vilaine de 1924 à 1942

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome II, p. 757)

Après la Libération, le Jury d'honneur, par sa décision du 19 décembre 1945, ne relève pas Georges Bret de l'inéligibilité qui le frappait en raison de son vote du 10 juillet 1940, favorable au projet de loi portant révision constitutionnelle.

Ayant abandonné la vie politique, Georges Bret se retire à Paris.