Etienne, Auguste Ancelon

1806 - 1886

Informations générales
  • Né le 19 mai 1806 à Nancy (Meurthe - France)
  • Décédé le 29 mars 1886 à Nancy (Meurthe-et-Moselle - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Meurthe-et-Moselle
Groupe
Gauche républicaine

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant de la Meurthe à l'Assemblée nationale de 1871, né à Nancy (Meurthe), le 19 mai 1806, mort à Nancy, le 29 mars 1886, il était, en 1828, médecin à Dieuze, et ne tarda pas à se faire remarquer par des publications spéciales estimées, et par de nombreux articles dans la Gazette des hôpitaux. En même temps, il acquérait, dans son pays, un certain renom comme praticien.

Les idées démocratiques qu'il professait le désignèrent aux suffrages des électeurs républicains de la Meurthe, qui l'envoyèrent, le 8 février 1871, à l'Assemblée nationale, le 7e sur 8, par 47 296 voix (120 231 inscrits, 82 223 votants). Il siégea à la gauche républicaine et vota avec ce groupe jusqu'à la fin de la législature. Après le vote des préliminaires de paix, il remit, comme tous ses collègues des départements d'Alsace et de Lorraine, sa démission de représentant ; mais il la retira, l'Assemblée ayant décidé que la présence des députés de la Meurthe à la Chambre était nécessaire.

Il se prononça :
- le 10 juin 1871, contre l'abrogation des lois d'exil concernant les Bourbons ;
- le 30 août, contre le pouvoir constituant de l'Assemblée ;
- le 3 février 1872, pour le retour à Paris ;
- le 24 mai 1873, contre la démission de Thiers ;
- les 19-20 novembre 1873, contre la prorogation des pouvoirs du maréchal de Mac-Mahon ;
- le 30 janvier 1875, pour l'amendement Wallon ;
- le 25 février 1875, pour les lois constitutionnelles.

M. Ancelon, qui avait publié, entre autres ouvrages scientifiques, un Mémoire sur l'état de la Végétation dans les terrains salifères, a pris la parole contre l'augmentation, proposée en 1874, par M. Magne, ministre des Finances, de l'impôt sur le sel, et contribué à faire rejeter cette augmentation par l'Assemblée.

À l'expiration de son mandat de 1871, M. Ancelon s'est retiré de la lutte électorale.