Charles, Bruno Francoville

1757 - 1835

Informations générales
  • Né le 12 septembre 1757 à Brêmes ( - Généralité d'Amiens France)
  • Décédé le 20 avril 1835 à Brêmes (Pas-de-Calais - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 16 mars 1789 au 30 septembre 1791
Baillage
Calais et Ardres (Type : Bailliage)
Groupe
Tiers-Etat
Régime politique
Consulat et Premier Empire
Législature
Corps législatif
Mandat
Du 2 septembre 1809 au 4 juin 1814
Département
Pas-de-Calais
Groupe
Bonapartiste
Régime politique
Première Restauration
Législature
Chambre des députés des départements
Mandat
Du 4 juin 1814 au 20 mars 1815
Département
Pas-de-Calais
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 4 octobre 1816 au 31 juillet 1821
Département
Pas-de-Calais
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1789, de 1809 à 1815, et de 1816 à 1821, né à Brêmes (Généralité d'Amiens) le 12 septembre 1757, mort à Ferlinghen, commune de Brêmes (Pas-de-Calais) le 20 avril 1835, il était « fils de Charles Francoville et de Marie-Jeanne Hochart, ses père et mère, propriétaires, demeurant à Ferlinghen ».

Avocat à Saint-Omer avant la Révolution, il fut élu, le 16 mars 1789, par le bailliage de Calais, député du tiers aux Etats-Généraux. Il prit, dans la séance du 24 juin 1791, la défense du comte de Montmorin, ministre des affaires étrangères, au sujet d'un passeport signé de lui et qui était entre les mains de la reine, lors du voyage de Varennes. Un décret, adopté le même jour par l'Assemblée, déclara que la conduite du ministre avait été irréprochable.

Après la session de la Constituante, Francoville vécut dans la retraite. Le gouvernement consulaire le fit (7 messidor an VIII) juge au tribunal civil de Saint-Omer : il exerça ces fonctions jusqu'en 1809, époque à laquelle il fut, par un acte du Sénat en date du 2 mai, envoyé au Corps législatif, comme député du Pas-de-Calais.

Il se signala par son zèle pour le gouvernement impérial et, en qualité d'officier de la garde nationale d'Ardres, il fit parvenir à l'impératrice une adresse ainsi conçue : « À trois époques mémorables, les habitants de cette ville ont su la conserver à la France. Nous imiterons nos pères, et tous les sacrifices qu'ils ont faits pour Anne d'Autriche, reine et régente, nous les ferons pour Marie-Louise, pour son fils, l'espoir de la France, et pour notre auguste empereur ; nous lui conserverons notre ville et nous resterons Français ! »

Francoville n'en adhéra pas moins (avril 1814) à la déchéance de Napoléon.

Elu, le 4 octobre 1816, par 117 voix (214 votants, 290 inscrits), député du Pas-de-Calais au collège de département, il fit partie de la majorité royaliste et, dans la session de 1818-1819, parla sur le budget (voies et moyens) ; il s'attacha, particulièrement, à l'examen du mode central de perception des contributions directes, et à l'énumération des améliorations dont elles paraissaient susceptibles.

Francoville quitta la Chambre des députés en 1821.

Conseiller d'arrondissement du Pas-de-Calais et chevalier de la Légion d'honneur, du 13 décembre 1814.

Date de mise à jour : mai 2013