Michel Carret

- 1818

Informations générales
  • Décédé le 20 juin 1818 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 14 avril 1799 au 26 décembre 1799
Département
Rhône
Groupe
Bonapartiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Conseil des Cinq-cents et membre du Tribunat, né à Villefranche (Généralité de Lyon, France), en 1752, mort à Paris le 20 juin 1818, il était, avant la Révolution, un des premiers chirurgiens de Lyon.

Partisan des idées nouvelles, il accepta, en 1790, des fonctions municipales, et fut président de la Société des Amis de la Constitution. Ses opinions modérées le firent arrêter en 1793; il réussit à s'échapper et vécut dans la retraite jusqu'à son élection au Conseil des Cinq-cents comme député du Rhône, le 25 germinal an VII.

Il y parla contre la liberté de la presse, et il provoqua les murmures des tribunes en assurant que l'assassinat des ambassadeurs français à Rastadt n'avait produit à Lyon aucune émotion.

Envoyé en mission dans la 20e division militaire par le premier consul, après le 18 brumaire, pour faire accepter la nouvelle Constitution, il rendit compte de sa mission dans plusieurs lettres dont l'une figure aux Archives nationales :

« Angoulême le 6 nivôse an VIII de la République,


Carret, représentant du peuple, délégué des Consuls de la République dans la 20e division militaire,


Au Président de la Commission législative du Conseil des Cinq-cents

Citoyen Président,


J'ai eu l'honneur de vous écrire de Périgueux, et de vous adresser des exemplaires des proclamations que j'ai cru devoir faire aux habitants des départements de la 20e division militaire.

Faites-moi l'amitié de prévenir la commission législative du Conseil des Cinq-cents, que j'ai signé l'acceptation de la Constitution de l'an huit.

A Périgueux, le 30 frimaire,

Salut et respect.

CARRET. »

Nommé au retour (4 nivôse an VIII), membre du Tribunat, il y soutint toutes les propositions du gouvernement, devint secrétaire de cette Assemblée le 2 brumaire an XII, et membre de la Légion d'honneur le 25 prairial suivant.


A la dissolution du Tribunat, il passa conseiller à la Cour des Comptes (28 septembre 1807).

Président de la fédération parisienne pendant les Cent-jours, il fit preuve de modération dans ce poste difficile; obligé d'abandonner ses fonctions à la Cour des comptes sous la Restauration, il obtint, dit-on, comme dédommagement, une retraite de cinq mille francs.