Antoine, Louis Levasseur
1746 - 1826
- Informations générales
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- Né le 25 juin 1746 à Sarrebourg ( - Généralité de Metz - France)
- Décédé le 9 juin 1826 à Ixelles (Pays-Bas)
1746 - 1826
Député en 1791, membre de la Convention, né à Sarrebourg (Généralité de Metz - France) le 25 Juin 1746 « du légitime mariage du Sr Louis Antoine Levasseur advocat en parlement, procureur du roi en la prévosté royale de Sarrebourg et de Mad. Antoinette Blisch », mort à Bruxelles (Pays-Bas), ancien membre de l'administration provinciale des Trois-Évêchés et procureur du roi de la juridiction, il fut élu, en 1790, procureur-syndic du district de Toul, et le 1er septembre 1791, député de la Meurthe à l'Assemblée législative, le 5e sur 8, par 236 voix (400 votants).
Il s'y fit peu remarquer, et fut réélu député du même département à la Convention (4 septembre 1792), le 3e sur 8, par 259 voix (508 votants).
Dans le procès de Louis XVI, il s'exprima ainsi, au 2e appel nominal : « C'est par respect pour la souveraineté du peuple, et pour lui rendre un hommage sincère et non dérisoire, que je veux remplir le principal vœu de mon mandat, de faire, selon ma conscience et mes lumières, ce qui sera le mieux pour son salut : je dis non. » Et au 3e appel nominal : « Je vote pour la peine de mort, comme la seule qui doive être appliquée aux conspirateurs. »
En mars 1793, il fut envoyé en mission dans la Meurthe et la Moselle, et, au mois de juin suivant, s'opposa à la mise hors la loi du général Wimpfen. Nommé secrétaire de l'assemblée après le 9 thermidor, il devint membre du comité de sûreté générale et fut chargé de plusieurs missions, dont une relative à l'armement de 300,000 hommes. En 1795, il fit rendre un décret sur l'organisation de l'ordre judiciaire.
Sorti de la Convention, il fut appelé, le 21 floréal an IV, à siéger au Conseil des Cinq-cents, par une résolution de ce Conseil, pour remplacer un membre des deux tiers des conventionnels réélus. Mais cette résolution fut rejetée par le Conseil des Anciens. Levasseur fut alors nommé secrétaire rédacteur du Conseil des Cinq-cents.
Administrateur des hospices de Paris en 1799, il resta, sous le gouvernement impérial, secrétaire-rédacteur du Corps législatif, puis il quitta ce poste en 1814, et obtint une pension de retraite; mais, atteint par la loi de 1816 contre les « votants », il passa en Belgique, où il mourut.
Date de mise à jour: décembre 2019