Jacques, Victor, Albert de Broglie
1821 - 1901
Fils d'Achille-Léonce-Hector-Charles, duc de Broglie (1785-1870), pair de France, ministre et représentant du peuple à l'Assemblée de 1849, Jacques-Victor-Albert, duc de Broglie, représentant à l'Assemblée nationale de 1871, ministre, sénateur de 1876 à 1885, né à Paris, le 13 juin 1821, apprit la politique à l'école de son père, mais y apporta son tempérament particulier. Il avait quinze ans quand il perdit sa mère, qui appartenait à la religion protestante ; on lui donna alors pour précepteur M. Doudan qui écrivait de lui un jour : « Je vous assure qu'Albert est charmant et fait de son mieux. » Nourri dans le « constitutionnalisme doctrinaire », il fit son apprentissage diplomatique durant la seconde partie du règne de Louis-Philippe, M. Guizot étant ministre, et M. Desages directeur de la politique. Le prince de Broglie, comme on l'appelait alors, fut envoyé pour ses débuts à Madrid, où M. Bresson dirigeait l'ambassade française : c'était, par suite des mariages espagnols, un des postes les plus importants où pût être appelé un diplomate. Il ne quitta Madrid que pour se rendre à Rome, sous les ordres du célèbre Rossi.
M. Albert de Broglie vit naître la question italienne. Après la mort de Rossi, il regagna la France. Ni la république de 1848, ni le gouvernement issu du coup d'Etat de 1851 ne le comptèrent parmi leurs fonctionnaires : il se renferma alors dans la retraite et occupa ses loisirs à prendre part aux grandes controverses de ce temps. La Revue des Deux Mondes eut ses premiers travaux ; puis, ce fut au Correspondant qu'il les porta. Avec Montalembert, Lacordaire, de Falloux, Cochin, il s'était proposé d'inaugurer dans ce recueil une politique religieuse différente de celle de l'Univers et conforme aux doctrines de ce qu'on a appelé le « catholicisme libéral. » L’Histoire de l'Eglise chrétienne et de l'Empire romain au IVe siècle, qu'il publia, ouvrit, dès 1863, à M. de Broglie les portes de l'Académie française, où il siégea à côté de son père ; il remplaçait le Père Lacordaire. M. de Broglie acheva de se faire connaître, comme publiciste, par une traduction des œuvres de Leibnitz, une étude sur la réforme administrative en Algérie, et deux brochures intitulées : l'une, la Souveraineté pontificale et la liberté, l'autre la Liberté divine et la liberté humaine.
Dévoué en politique, à la cause de la monarchie constitutionnelle représentée par la famille d'Orléans, M. de Broglie s'était mêlé de haut, en 1863, au mouvement électoral. « Les rouges et les blancs, écrivait Mérimée le 12 juin 1863, s'allient sans la moindre vergogne. Le duc de Broglie reçut chez lui Carnot, le ministre de l'instruction publique de 1848, qui signait les factums de Mme Sand. Cela effraye un peu les épiciers qui se souviennent du peu de poivre qu'on achetait alors. »
En 1869, il entra personnellement dans la lutte, aux élections du 24 mai, comme candidat de l'opposition orléaniste, dans la 2e circonscription de l'Eure, et y obtint 3 581 voix contre le candidat officiel, député sortant, M. Fouquet, élu par 14 100 suffrages.
Il accueillit le résultat de la journée du 4 septembre avec un sentiment assez complexe, qui se fait jour dans une lettre adressée par lui à son frère, l'abbé de Broglie : « Tout est fini, mon cher ami, nous aurons à la fois le 24 février et 1815. La Chambre a été envahie on ne sait trop par qui, par des gens du peuple, des gardes nationaux, le premier venu. Il n'y a pas eu de séance révolutionnaire, encore moins de résistance armée. Les députés de la gauche sont venus parler aux envahisseurs et sont partis bras dessus bras dessous avec eux pour l'Hôtel de Ville. On y a, dit-on, proclamé un gouvernement provisoire de noms modérés : Jules Favre, Ferry, Picard et Trochu à la tête, qui a conservé toute sa popularité. Qu'en fera-t-il ? Et où est-il en ce moment ? Je n'en sais rien, et viens de le chercher en vain de lieu en lieu... »
Le duc de Broglie - la mort de son père avait fait passer sur sa tête le titre ducal qui appartient aux aînés de sa maison - appelait de ses vœux la restauration de la monarchie. En arrivant à Bordeaux comme représentant de l'Eure, à l'Assemblée nationale, élu, le 8 février 1871, le 4e sur 8, par 45 453 voix (59 749 votants, 122 706 inscrits), il se trouva au premier moment en pleine intimité avec Thiers, à qui l'unissaient des relations déjà anciennes, et qui le nomma presque aussitôt ambassadeur à Londres. Là, il eut à suivre et à terminer les négociations relatives au traité de commerce de 1872. En même temps, il s'était fait inscrire comme député au centre droit de l'Assemblée, et sa situation d'ambassadeur ne l'empêchait pas de venir se mêler à la plupart des discussions et des votes parlementaires. C'est ainsi qu'il opina pour l'abrogation des lois d'exil, et contre le retour de l'Assemblée à Paris, et qu'au mois d'août 1871, il quitta son poste pour venir tout exprès combattre dans les bureaux la proposition Rivet. Cependant, entre le chef du pouvoir exécutif et le parti auquel appartenait M. de Broglie, les dissidences s'accentuaient et s'aggravaient de jour en jour : elles eurent pour conséquence la démission de l'ambassadeur de Londres, le 1er mai 1872. À partir de ce moment, M. de Broglie devint un des meneurs les plus actifs du centre droit, et l'âme de toutes les combinaisons parlementaires ourdies pour renverser le président de la République. Il fit partie de cette députation dite des Bonnets à poil, qui, à propos des élections républicaines du 9 juin 1872, alla réclamer du chef de l'Etat une politique conforme aux voeux de la droite. Rapporteur, en juillet, du projet de convention préparé entre le président de la République française et l'empereur d'Allemagne, « à l'effet d'abréger l'occupation étrangère, en rapprochant les termes de paiement de la contribution des cinq milliards, » il en proposa la ratification, non sans avoir vivement combattu le projet dans les bureaux; il fut sanctionné le 7, à l'unanimité, moins trois voix légitimistes.
M. de Broglie fut encore, en février 1873, rapporteur de la fameuse commission des Trente, qui avait adopté un projet de résolution ainsi formulé : « L'Assemblée ne se séparera pas sans avoir statué sur l'organisation et le mode de transmission des pouvoirs législatif et exécutif, sur la création et les attributions d'une deuxième Chambre et sur la loi électorale. » Le soin de préparer des projets de loi sur les trois points ci-dessus indiqués était confié au gouvernement. Le rapporteur proposait, en outre, d'adopter un système qui se résumait ainsi :
« Le président de la République communique avec l'Assemblée par messages lus à la tribune par un ministre. Il peut cependant être entendu, après en avoir annoncé l'intention par un message. Aussitôt ce message reçu, la discussion est suspendue et ne peut être reprise dans la séance où le président a été entendu. Nulle délibération n'a lieu en sa présence. Le président promulgue les lois urgentes trois jours après l'adoption, et les lois non urgentes dans les trois mois ; il peut, dans des délais fixés, et par messages motivés, demander une nouvelle délibération pour les premières, et l'ajournement à deux mois de la deuxième lecture pour les secondes. Le président a le droit d'être entendu sur les interpellations relatives à la politique extérieure ; sur la politique intérieure, il ne peut l'être que d'après l'avis motivé du conseil des ministres transmis à l'Assemblée. La future Assemblée n'entrera en fonctions qu'après la séparation de l'Assemblée actuelle. »
En somme, la commission et son rapporteur voulaient deux choses : écarter Thiers des séances, et retarder l'heure de la dissolution. La discussion, ouverte le 27 février, se prolongea jusque et y compris le 13 mars, date du vote de la loi par 407 voix contre 225 et 65 abstentions.
Encouragé par ce premier succès, M. de Broglie continua son œuvre, et fut le principal artisan du « 24 mai », dont il prépara le plan comme membre du comité des Six, et où il réussit à organiser pour quelque temps, contre la politique de la gauche, l'union conservatrice. Dans cette séance du 24 mai 1873, ce fut lui qui développa l'Interpellation des Trois Cents « sur la nécessité de faire prévaloir dans le gouvernement, une politique résolument conservatrice. » « Aux yeux des signataires, déclara M. de Broglie, la gravité de la situation se résume en ceci : la possibilité, révélée par les dernières élections, de voir arriver, dans un délai plus ou moins prochain, le parti radical à la tête des affaires par la voie du suffrage universel, tel qu'il est organisé aujourd'hui. La possibilité du triomphe du parti radical, voilà ce qui constitue à leurs yeux la gravité de la situation. » Puis l'orateur ajouta que, dans les conseils du gouvernement, deux tendances se combattaient : l'une, ouvertement décidée à agir énergiquement contre le parti radical, l'autre disposée, dans le but d'apaiser les passions, à user avec lui de douceur, de patience, à ne pas aller jusqu'au bout des moyens légaux, à ne réprimer que l'excès du désordre matériel, etc. Il s'efforça de prouver que, par les dernières modifications ministérielles (M. Casimir Perier et M. Waddington venaient d'entrer aux affaires), le cabinet « était un peu plus dans la voie des concessions, des ménagements, des compromis vis-à-vis du parti radical. » M. Dufaure, M. Casimir Perier, ministre de l'Intérieur et M. Thiers lui-même protestèrent contre les intentions qu'on leur prêtait ; mais en vain : l'ordre du jour pur et simple, réclamé par le gouvernement, fut repoussé, la rédaction de M. Ernoul adoptée, et la démission de Thiers acceptée.
Le lendemain, le maréchal de Mac-Mahon, président de la République, chargeait M. de Broglie de la formation du ministère, dans lequel il prit le titre de vice-président du Conseil avec le portefeuille des Affaires étrangères.
Par la circulaire qu'il adressa, le 26, aux représentants de la France à l'étranger, le nouveau ministre annonça ne vouloir rien changer à la politique extérieure du gouvernement précédent. Le 5 novembre, l'Assemblée ayant repris sa session, le vice-président du Conseil donna lecture d'un message du président de la République, qui après avoir signifié la libération complète du territoire, rappelait à l'assemblée qu'elle avait mis à l'ordre du jour l'étude des lois constitutionnelles : « Pour donner au repos public une garantie sûre, ajoutait ce document, il manque au régime actuel deux conditions essentielles dont vous ne pouvez sans danger, le laisser privé plus longtemps; il n'a ni la stabilité, ni l'autorité suffisantes... » Immédiatement après cette lecture, le président de l'assemblée lut une proposition tendant à proroger les pouvoirs du maréchal de Mac-Mahon.
Cette proposition, légèrement modifiée sur le rapport de M. Ed. Laboulaye, fut adoptée par l'Assemblée : ce fut le septennat. Dans le remaniement ministériel qui suivit cette résolution, M. de Broglie conserva les fonctions de vice-président du conseil en échangeant seulement le portefeuille des Affaires étrangères contre celui de l'Intérieur. C'est sous son administration que s'élaborèrent tous les préparatifs de fusion et les divers projets de restauration monarchique. C'est à son gouvernement aussi qu'est due la déclaration par laquelle il promettait de se vouer à une œuvre de préservation sociale, et puisque l'ordre matériel existait, de rétablir, en outre, l'ordre moral. Une loi, votée par la même majorité qui avait fait le 24 mai, remettait aux conseils municipaux l'élection des maires. M. de Broglie ne crut pas pouvoir administrer utilement avec une telle loi ; il présenta un projet de loi conférant au gouvernement la nomination des maires, soit par le président de la République, soit par les préfets. Le projet retirait aux maires la police municipale, pour en investir les préfets, sous-préfets ou un délégué spécial. Après en avoir d'abord ajourné la discussion, l'Assemblée finit par voter le projet, le 30 janvier 1874, avec cette seule modification que le gouvernement ayant la faculté de prendre les maires en dehors du conseil municipal, ne pourrait les prendre en dehors des électeurs communaux.
Armé de cette loi, M. de Broglie ne tarda pas à révoquer la plupart des maires choisis parmi les membres républicains des conseils municipaux. Cependant les légitimistes purs, qui ne pouvaient lui pardonner d'avoir déclaré que le septennat fermait pour sept ans la porte à la monarchie, et d'avoir fait rejeter, le 27 mars 1874, la proposition Dahirel invitant l'Assemblée à statuer sans retard sur le gouvernement définitif de la France, firent sentir plusieurs fois à M. de Broglie le poids de leur rancune.
Le fameux projet de Chambre haute ou de « Grand Conseil » qu'il avait songé à faire nommer moitié par le gouvernement, moitié par un corps spécial d'électeurs, acheva de lui aliéner l'extrême droite, qui y vit la consécration du septennat et surtout une combinaison orléaniste. L'Assemblée était rentrée le 12 mai : le 16, elle eut à décider si la Chambre, en réglant son ordre du jour, accorderait la priorité à la loi d'élections municipales ou à la loi d'élections politiques. M. de Broglie donnait la préférence à la première ; les royalistes préféraient la seconde. C'est sur ce point que s'ouvrit le débat. Le ministère en fit une question de cabinet. L'Assemblée ayant repoussé, par 381 voix contre 317, la proposition ministérielle, le cabinet Broglie donna aussitôt sa démission. Un cabinet d'affaires, présidé par M. de Cissey lui succéda.
Le système de M. de Broglie survécut à la chute de son auteur, et jusqu'au 25 février 1875 inclusivement (puisqu'il vota les lois constitutionnelles) l'esprit de l'ancien vice-président du Conseil présida au gouvernement du pays.
Tombé du ministère, il reprit la direction du centre droit et de la droite modérée, et monta à la tribune dans plusieurs occasions, notamment pour combattre la proposition Casimir Perier en faveur de l'organisation de la République. Il repoussa de même l'amendement Wallon et l'amendement Pascal Duprat, mais se décida, à la fin de la législature, à adopter l'ensemble de la Constitution.
L'hostilité des gauches et des légitimistes purs fit échouer, avec une très faible minorité, sa candidature aux élections des sénateurs inamovibles, en 1875. Il se présenta alors aux électeurs sénatoriaux de l'Eure, et fut élu au second tour, avec 408 voix sur 791 votants, grâce à l'appui des bonapartistes. Au Sénat, le duc de Broglie vota constamment avec les divers partis coalisés qui repoussèrent à diverses reprises les lois votées par la majorité républicaine de la Chambre des députés. Il se prononça notamment contre le projet de loi qui rendait à l'Etat la collation des grades universitaires, et contre le cabinet Dufaure.
Lors du coup d'Etat parlementaire du maréchal de Mac-Mahon, qui força le ministère Jules Simon à donner sa démission, M. de Broglie fut appelé à former un cabinet de résistance. Il y prit la présidence du Conseil et le portefeuille de la Justice (17 mai 1877). Son premier acte fut d'ajourner à un mois la Chambre des députés. Pendant que M. de Fourtou, son collègue à l'Intérieur, révoquait nombre de fonctionnaires de l'ordre administratif suspects d'opinions républicaines, M. de Broglie adressait une circulaire aux procureurs généraux dans laquelle il appelait sur ses adversaires les rigueurs de la magistrature ; de concert avec les autres membres du cabinet, il employa toute son activité à faire revivre les mesures autoritaires qu'il avait déjà mises en pratique en 1873 et 1874. Il travailla à former dans le Sénat une majorité favorable à la dissolution de la Chambre, et quand il l'eut attachée à ses vues, le 16 juin, après la rentrée des Chambres, il lut à la Chambre haute un message du président de la République, demandant la dissolution de la Chambre des députés et faisant appel au pays pour qu'il nommât des députés favorables à sa politique. On sait que les élections du 14 octobre 1877 condamneront cette politique : le premier ministre se retira alors non sans avoir fréquemment abordé la tribune parlementaire.
Un de ses admirateurs, M. Ernest Daudet, a écrit : « Le duc de Broglie est né orateur. Cela est si vrai qu'il est même parvenu à surmonter des difficultés propres à éteindre une inspiration moins sûre d'elle-même que la sienne. L'organe est mauvais, la voix mal posée, facilement étranglée dans la gorge ; la prononciation défectueuse, parfois embarrassée. Mais ces défauts de nature n'enlèvent rien à la puissance de l'inspiration, à la sûreté de la pensée, à la solidité des arguments, à la beauté du langage... » La critique de M. Camille Pelletan, un adversaire politique il est vrai, est moins favorable : « Rien de pauvre, selon lui, comme cette parole qui a l'allure d'un article de revue. Encore sa laborieuse correction n'existe-t-elle qu'à l'Officiel ; et si préparées qu'elles soient, les improvisations de M. de Broglie ont besoin d'être entièrement refaites après coup, pour ne pas prêter au sourire. »
Redevenu simple sénateur, M. de Broglie prit part à toutes les manifestations de la droite jusqu'en 1885. Les questions de politique extérieure, à propos desquelles il interpella fréquemment le gouvernement républicain, et les questions d'enseignement (débats sur le conseil supérieur de l'instruction publique, etc.) l'amenèrent plus d'une fois à la tribune. Il lutta opiniâtrement pour le succès des idées conservatrices, vota, depuis 1879, contre les divers cabinets de gauche qui eurent la confiance de la nouvelle majorité sénatoriale, et quitta enfin le Sénat, le 6 janvier 1885, ayant échoué dans le département de l'Eure, avec 523 voix contre 533 accordées au dernier élu des républicains, M. Lecointe.
Le suffrage universel ne lui fut pas plus favorable, le 4 octobre de la même année. Porté sur la liste conservatrice de l'Eure, il fut le seul candidat de cette liste qui se trouva en minorité : un républicain modéré, M. Papon, député sortant, l'emporta sur lui avec 40 554 voix contre 40 346.
Outre les ouvrages cités plus haut, on a de M. de Broglie deux ouvrages historiques plus récents : Le Secret du roi, et Marie-Thérèse et Frédéric II.
Né le 13 juin 1821 à Paris, mort le 19 janvier 1901 à Paris.
Représentant de l'Eure à l'Assemblée Nationale de 1871 à 1876
Sénateur de l'Eure de 1876 à 1885.
Vice-Président du Conseil et Ministre des Affaires étrangères en 1873.
Vice-Président du Conseil et Ministre de l'Intérieur de 1873 à 1874.
Président du Conseil et Ministre de la Justice en 1877.
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. 1, p. 504).
Après ces deux échecs il reprit ses études historiques et écrivit pendant cette deuxième partie de sa vie : Histoire et diplomatie (1889) ; Maurice de Saxe et le Marquis d'Argenson (1891) ; La Paix d'Aix-la-Chapelle (1892) ; Voltaire avant et pendant la guerre de Sept Ans (1898) ; L'Alliance autrichienne (1895) ; Le dernier bienfait de la monarchie (1901).
Il mourut à Paris le 19 janvier 1901 à 80 ans.
Ses mémoires ont été publiés en 1942.