Louis, Alphonse, Victor de Broglie

1846 - 1906

Informations générales
  • Né le 31 octobre 1846 à Rome (Italie)
  • Décédé le 26 août 1906 à Broglie (Eure - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 20 août 1893 au 31 mai 1898
Département
Mayenne
Groupe
Union des Droites
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 8 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Mayenne
Groupe
Union des Droites
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 27 avril 1902 au 31 mai 1906
Département
Mayenne
Groupe
Non inscrit
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 6 mai 1906 au 26 août 1906
Département
Mayenne
Groupe
Non inscrit

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 31 octobre 1846 à Rome (Italie), mort le 26 août 1906 au Château de Broglie (Eure).

Député de la Mayenne de 1893 à 1906.


Fils du duc Albert de Broglie qui présida le Ministère du « 16 mai ». (Voir ci-dessus), Louis de Broglie, passa ses licences de lettres et de droit.

Il fit la guerre de 1870 comme lieutenant aux mobiles de l'Eure, et, rendu à la vie civile entra dans la diplomatie. Nommé secrétaire d'Ambassade à Londres, il est rappelé en France en 1872 pour être attaché à la direction politique du Ministère des Affaires étrangères. Le 1er juin 1873, son père le prend dans son Cabinet, en qualité de sous-chef. Il conserve ce poste jusqu'au 22 mai 1874 et est mis en disponibilité après le 16 mai 1877. Il démissionne en 1884.

Conseiller général de la Mayenne, il se présente aux élections générales législatives du 20 août 1893, dans la circonscription de Château-Gontier, et est élu, au premier tour de scrutin, par 8.352 voix contre 7,594 à M. Fouassier.

Siégeant à droite, il devient membre de diverses commissions spéciales. Rapprochée de celle de son père, sa carrière parlementaire paraît assez effacée. Il n'intervient pas en séance publique. Ses activités n'excèdent pas celles de commissaire.

Réélu aux élections générales du 8 mai 1898, sans concurrent, par 11.825 voix, il ente à la Commission de la législation civile et criminelle, dépose une proposition de loi en faveur des agriculteurs victimes de la grêle dans sa circonscription et rapporte un projet de loi tendant à modifier le traité d'extradition franco-belge.

Il retrouve son siège aux élections générales du 27 avril 1902, par 11.560 voix contre 5.470 à M. Doisneau, et reste membre de la Commission de législation civile et criminelle. Il présente un nouveau rapport sur le traité d'extradition franco-belge. Il vote contre le projet dit des « inhumations » qu'il considère comme une préface à la laïcisation de l'Etat et, se prononce en faveur des congrégations.

Il est réélu le 6 mai 1906 par 13.340 voix, majorité qu'il n'avait encore jamais atteinte, mais il meurt prématurément, en cours de mandat, le 26 août 1906 à son Château de Broglie, âgé de 60 ans. Son décès ayant eu lieu pendant l'intersession, il n'a pas été prononcé d'éloge funèbre.