François Armand
1734 - 1812
- Informations générales
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- Né le 9 mai 1734 à Allanche ( - Généralité de Riom France)
- Décédé le 26 juin 1812 à Riom (Puy-de-Dôme - France)
1734 - 1812
Député à l'Assemblée constituante, puis au Conseil des Cinq Cents, né à Allanche (Généralité de Riom), le 9 mai 1734, de Pierre Armand et Marie Polverayre, mort à Riom (Puy-de-Dôme), le 26 juin 1812.
Avocat à Aurillac en 1789, il fut, le 26 mars, choisi comme député aux Etats-Généraux par les électeurs du tiers du bailliage de Saint-Flour. Il se fit remarquer principalement dans les discussions financières, et, à propos des assignats, dans la séance du 17 avril 1790, se prononça contre la conversion en promesses d'assignats des billets de caisse. Vers la même époque, il blâma le choix des commissaires envoyés par le roi dans les départements, et se plaignit même à ce sujet de la mauvaise foi du ministère. Lors du débat sur la Constitution, il proposa, pour soustraire le Corps législatif à l'influence du pouvoir exécutif, que le séjour des assemblées fût éloigné de la cour d'au moins 20 lieues. Enfin il fit, dans la séance du 28 mai 1791, la motion que les députés ne pussent être nommés haut jurés, ce qui lui attira cette réplique de Roederer : - Je demande que, pour s'élever à la hauteur de la proposition du préopinant, l'Assemblée décide, qu'après la session actuelle, tous ses membres se retireront dans un couvent !
La motion d'Armand ayant été rejetée, le député de Saint-Flour fut lui-même nommé haut juré par le département du Cantal, le 1er septembre 1791.
Plus tard, il fut rappelé à des fonctions législatives par le même département, lors des élections au Conseil des Cinq Cents (22 vendémiaire an IV). Là encore la question des assignats et des transactions contractées pendant la dépréciation de ce papier-monnaie, le préoccupa et l'amena à la tribune; il y parut encore pour appuyer le projet de Camus en faveur d'une augmentation de traitement pour les fonctionnaires publics. Il dit à ce sujet : « Loin que ce que vous accordez aux fonctionnaires puisse les empêcher de mourir de faim, ils n'auront pas même de quoi se faire enterrer. »
Armand quitta la vie parlementaire après le 18 Brumaire an VIII. Désigné, le 28 floréal de la même année, pour exercer les fonctions de juge au tribunal d'appel de Riom, il devint, sous l'Empire, (auquel il s'était complètement rallié), conseiller à la même cour (17 avril 1811). Il mourut l'année d'après.
Date de mise à jour: juin 2020