Augustin, Louis, Henri, César Dauphin de Leyval
1780 - 1845
- Informations générales
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- Né le 4 octobre 1780 à Clermont-Ferrand ( - Généralité de Riom France)
- Décédé le 23 janvier 1845 à Saint-Fargeol (Allier - France)
1780 - 1845
Député de 1824 à 1831, né à Clermont-Ferrand (Généralité de Riom) le 4 octobre 1780, mort au château de Saint-Fargeol (Allier) le 23 janvier 1845, il était propriétaire dans son département, maire de Cisterne-la-Forêt, et membre du conseil d'arrondissement de Riom, lorsqu'il fut élu, comme royaliste constitutionnel, le 6 mars 1824, député du Puy de dôme, au grand collège, par 200 voix (240 votants, 303 inscrits).
Il prit place au centre gauche et combattit la politique du ministère Villèle. Réélu, le 17 novembre 1827, dans le 2e arrondissement du Puy de dôme (Riom), par 131 voix (221 votants, 273 inscrits), contre 88 à M. de Chabrol de Volvic, il reprit sa place dans l'opposition et fit un discours remarqué, le 13 février 1828, en réponse à M. de Curzay qui, « pour justifier, écrit un biographe, la conduite arbitraire de la dernière administration, s'était élevé contre les trames d'un prétendu comité directeur libéral. » M. de Leyval s'écria : « On parle de troubles et de révolution. Ah! sans doute, j'ai en horreur le despotisme et l'anarchie, ils m'ont ravi mes parents, ma fortune ; mais s'il m'en est resté des impressions profondes, elles ne m'offusquent point le sens et la raison : des fantômes hideux ne sont pour moi que des fantômes. Cette révolution où donc est-elle ? La Charte a tué le monstre, et ce n'est qu'en tuant la Charte qu'on peut le faire revivre. Il est des temps où les peuples veulent de l'anarchie, et peut-être ont besoin d'anarchie; il en est d'autres où ils ont besoin de raison, et ne veulent que la raison ; les voici venus pour la France. Tant de vicissitudes dans les événements, tant de bonnes et de mauvaises fortunes, tant de joies étouffées à leur naissance, de triomphes suivis d'une prompte défaite, ont dissipé les fumées de l'ivresse politique. L'aménité naturelle de nos mœurs, nos habitudes bienveillantes et polies ont rapproché des hommes ennuyés de se haïr. Dans leurs rapports, plus confiants et plus faciles, les opinions se sont par degré adoucies et confondues, et que dirai-je enfin? le royalisme est devenu libéral et le libéralisme est devenu monarchique. »
M. Augustin de Leyval soutint le ministère Martignac, vota contre M. de Polignac avec les 221, et obtint sa réélection à Riom, le 23 juin 1830, par 132 voix (255 votants, 272 inscrits), contre 119 à M. de Chabrol de Volvic. Il adhéra à la monarchie de Louis-Philippe, puis rentra dans la vie privée en 1831. Chevalier de la Légion d'honneur.