François, Martin, Valentin Simmer

1776 - 1847

Informations générales
  • Né le 7 août 1776 à Rodemack ( - Généralité de Metz France)
  • Décédé le 30 juillet 1847 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IVe législature
Mandat
Du 10 juin 1828 au 16 mai 1830
Département
Puy-de-Dôme
Groupe
Gauche
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 23 juin 1830 au 31 mai 1831
Département
Puy-de-Dôme
Groupe
Gauche
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 5 juillet 1831 au 25 mai 1834
Département
Puy-de-Dôme
Groupe
Gauche dynastique
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 novembre 1837 au 2 février 1839
Département
Puy-de-Dôme
Groupe
Gauche dynastique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1828 à 1834 et de 1837 à 1839, né à Rodemack (Généralité de Metz) le 7 août 1776, mort à Paris (Seine) le 30 juillet 1847, « fils de Martin Simmer, négociant, et d'Elisabeth Schiltz », il s'engagea, en 1791, dans un bataillon de la Moselle, fit les campagnes de la Révolution à l'armée du Rhin et à l'armée d'Helvétie, assista comme capitaine à Austerlitz, et devint chef d'escadron et officier de la Légion d'honneur en 1807, en Pologne.

Il resta attaché à l'armée d'Allemagne, se battit à Wagram, fut créé baron de l'Empire le 2 septembre 1810, et fit la campagne de Russie à la suite de laquelle il fut nommé général de brigade. En 1813, après Dresde, il devint commandeur de la Légion d'honneur. A la première Restauration, il commanda le département du Puy-de-Dôme qui faisait partie de la 19e division militaire, et fut fait chevalier de Saint-Louis. Aux Cent-Jours, il fut promu général de division, et attaché au 2e corps, puis après Waterloo, il se retira sur la rive gauche de la Loire. Mis en demi-solde le 1er août 1815, et envoyé, le 26 février 1816, au Mans, sous la surveillance de la police, il ne put rentrer dans son département qu'en 1819. Le gouvernement des Bourbons, qui n'avait pas reconnu son grade de général de division, le mit à la retraite le 17 mars 1825, comme maréchal de camp.

Elu, le 10 juin 1828, député du 1er arrondissement électoral du Puy-de-Dôme (Clermont-Ferrand), en remplacement de M. de Pradt démissionnaire, par 198 voix (355 votants, 422 inscrits), contre 143 à M. de Thuret, il prit place à gauche et vota l'Adresse des 221.

Réélu, le 23 juin 1830, par 231 voix (420 votants, 448 inscrits), contre 185 à M. de Féligonde, et, le 5 juillet 1831, par 150 voix (282 votants, 400 inscrits), contre 109 à M. Dessaignes, il adhéra au gouvernement de Louis-Philippe, qui l'avait réintégré dans son grade dès le mois d'août 1830. Après avoir échoué, le 21 juin 1834, dans le 5e collège du Puy-de-Dôme (Issoire), avec 108 voix contre 123 à l'élu, M. Girod de Langlade, il fut réélu député, le 4 novembre 1837, dans le 4e collège du même département (Riom), par 88 voix (157 votants, 219 inscrits), contre 68 à M. Combarel de Leyval. L'un des 213 adversaires du cabinet Molé, il ne se représenta pas en 1839, et échoua, le 9 juillet 1842, avec 42 voix contre 146 à l'élu, M. Combarel de Leyval, député sortant. Il renonça dès lors à la vie politique.

Date de mise à jour: octobre 2015