Mathieu, Jean Baudet-Lafarge

1765 - 1837

Informations générales
  • Né le 8 novembre 1765 à Maringues ( - Généralité de Riom - France)
  • Décédé le 2 mai 1837 à Maringues (Puy-de-Dôme - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 12 avril 1798 au 26 décembre 1799
Département
Puy-de-Dôme
Groupe
Gauche
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 28 octobre 1830 au 31 mai 1831
Département
Puy-de-Dôme
Groupe
Minorité libérale
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 5 juillet 1831 au 3 mai 1833
Département
Puy-de-Dôme
Groupe
Centre gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Conseil des Cinq-Cents et de 1831 à 1834, né à Maringues (Généralité de Riom), le 8 novembre 1765 « fils de Sr. Jacques trésorier de France au bureau des finances de Riom et de dame Marie Suzanne Brujas son épouse », mort à Maringues (Puy-de-Dôme), le 2 mai 1837, il fut d'abord clerc commissaire dans la marine, puis, administrateur du Puy-de-Dôme au début de la Révolution.

Le 23 germinal an VI, ce département l'élut député au Conseil des Cinq-Cents; là, il vota pour la mort des émigrés « qui, ayant pris du service en Angleterre pour aller faire campagne aux Indes, avaient été jetés par la tempête sur les côtes de France et obligés de prendre terre à Calais; il estimait dangereux de les conserver en prison : « Le sort unique qui attend les émigrés sur le sol de la République, dit-il est irrévocablement prononcé, c'est la mort ». Il parla aussi contre les candidatures officielles et en faveur de la liberté de la presse, et lutta obstinément contre le Directoire; il demanda la clôture des listes d'émigrés, la suppression, dans la formule du serment, des mots : « traitre à la royauté et à l'anarchie », à cause de l'abus qu'en faisaient les partis.

En mission au moment du 18 brumaire, il déclara hautement, à son retour, que, présent, il eût voté contre le coup d'Etat; aussi n'entra-t-il pas au Corps législatif de l'an VIII; mais cette rancune ne fut pas de longue durée, puisqu'il fut nommé, le 23 floréal an XI, conseiller général du Puy-de-Dôme et juge de paix. Président du collège électoral du Puy-de-Dôme en 1815, il présenta, à ce titre, une adresse à Napoléon et porta ce toast, qu'on trouva alors très républicain : « A la patrie! à la liberté! puissent l'énergie de la représentation nationale et l'union de tous les Français en assurer le triomphe ! »

Il essaya de rentrer dans la vie politique sous la Restauration, et se présenta, le 1er octobre 1821, dans le 4e collège électoral de son département (Issoire); ayant échoué avec 92 voix contre 122 données à M. Pourrat, élu, il se tint à l'écart jusqu'à la chute des Bourbons.

Le 28 octobre 1830, il fut élu député par le collège de département du Puy-de-Dôme avec 569 voix sur 855 votants et 1,175 inscrits, et réélu, le 5 juillet 1831, par le 3e collège électoral du Puy-de-Dôme (Riom) avec 135 voix sur 211 votants et 284 inscrits, contre M. Jacques Lefebvre, qui n'obtint que 53 voix. Il siégea au centre gauche, mais démissionna pour raison de santé le 3 mai 1833.

Date de mise à jour: septembre 2014