François Brune

1835 - 1906

Informations générales
  • Né le 1er avril 1835 à Pleine-fougères (Ille-et-Vilaine - France)
  • Décédé le 29 décembre 1906 à Pleine-fougères (Ille-et-Vilaine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 20 août 1893 au 31 mai 1898
Département
Ille-et-Vilaine
Groupe
Républicain
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 8 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Ille-et-Vilaine
Groupe
Républicain

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 1" avril 1835 à Pleine-Fougères (Ille-et-Vilaine), mort le 29 décembre 1906 à Pleine-Fougères.

Député d'llle-et-Vilaine de 1893 à 1902.

Ses études de notariat terminées, François Brune prit la tête d'une étude à Pleine-Fougères en 1867. En juillet 1870 il fut nommé juge de paix suppléant, et accédait, la même année, au conseil général d'Ille-et-Vilaine. Maire de Pleine-Fougères en 1877, secrétaire du Comice agricole, il se présenta aux élections générales législatives des 22 septembre et 6 octobre 1889, mais subit un échec. Il fut plus heureux à celles du 20 août 1893 où il emporta le siège de député de la première circonscription de Saint-Malo, au premier tour de scrutin, par 7.515 voix contre 3.277 à M. Léouzon-Leduc, révisionniste. Candidat républicain, il avait réclamé dans sa profession de foi une stabilité ministérielle plus grande, une répartition de l'impôt plus efficace, une protection encore plus efficace du marché français, l'institution du crédit agricole et une sérieuse organisation de l'assistance publique dans les campagnes. Inscrit au groupe républicain, il fut membre de diverses commissions spéciales et notamment de celle chargée de l'examen du projet et des propositions de loi sur les patentes.

Il eut l'occasion d'intervenir à la tribune, au cours de la discussion de la loi de finances de l'exercice 1896, sur la patente des blanchisseurs de linge (1895), et de se faire entendre sur le régime fiscal des successions, mutations, donations (1895) et sur la convention passée entre le Ministre des Finances et les chemins de fer de l'Ouest (1897). Il fut chargé, en outre de nombreux rapports sur des projets d'intérêt local.

Réélu aux élections générales du 8 mai 1898, au premier tour de scrutin, par 7.952 voix contre 4.502 à M. Houitte de la Chesnais, candidat de droite, il appartint à plusieurs commissions, dont celle de la législation fiscale. Il soutint à la tribune sa proposition de résolution tendant au doublement de la ligne de chemin de fer de Lison à Lamballe et de celle de Rennes à Saint-Malo (1900).

Il ne se représenta pas aux élections générales des 27 avril et 11 mai 1902, et se retira dans sa ville natale, où il mourut le 29 décembre 1906, à 71 ans.