Gabriel Malès
1755 - 1837
- Informations générales
-
- Né le 23 décembre 1755 à Brive ( - Généralité de Limoges France)
- Décédé le 15 avril 1837 à Chasteaux (Corrèze - France)
1755 - 1837
Député en 1789, au Conseil des Anciens et au Conseil des Cinq-Cents, membre du Tribunat, né à Brive (Généralité de Limoges) le 23 décembre 1755, mort à Chasteaux (Corrèze) le 15 avril 1837, il était avocat et substitut du procureur du roi à l'élection de Brive, quand il fut élu député du tiers aux états généraux par la sénéchaussée de Tulle, le 21 mars 1789.
Partisan des idées nouvelles, il vota les réformes réclamées par son ordre, mais ne se signala directement que par son rapport sur les troubles de Pamiers.
Après la session, il retourna dans son département et y vécut fort retiré. Ses concitoyens le rendirent à la vie politique, en le nommant député de la Corréze au Conseil des Cinq-cents, le 23 vendémiaire an IV, par 164 voix (234 votants). Secrétaire de ce Conseil, il eut, à propos du projet financier de M. Gibert-Desmolières, une violente altercation avec son collègue Delahaye.
Au 18 fructidor, qu'il approuva, il entra au comité des finances, proposa un impôt particulier sur le sel, et fit différents rapports sur le recouvrement des contributions.
Président du même Conseil en 1798, il prononça, le 22 septembre, un discours pour célébrer l'anniversaire de la fondation de la République.
Réélu député au Conseil des Cinq-Cents par le même département, le 23 germinal an VII, il combattit le projet par lequel les membres sortants du corps législatif étaient exclus du Directoire et, au nom de la commission des finances, déposa, le 9 pluviôse an VII, un rapport constatant que le budget de l'an VII s'élevait à 575 millions en dépenses, et en recettes à 525 millions seulement, d'où un déficit de 50 millions. Pour le combler, il proposa la rectification du tarif des douanes et de l'impôt sur le tabac et un projet d'impôt sur le sel à raison d'un sou par livre pesant ; ce dernier impôt fut adopté.
Favorable au 18 brumaire, Malès devint membre du Tribunat, à sa création (4 nivôse an VIII). Il présida cette assemblée en l'an X, et en fut aussi secrétaire de 1804 à sa dissolution (1807).
Membre de la Légion d'honneur du 25 prairial an XII, il fut nommé, à la suppression du Tribunat, conseiller-maître à la Cour des comptes (28 septembre 1807).
Il adhéra à la déchéance de l'empereur en avril 1814, et, en mars 1815, signa la délibération favorable à Napoléon.
Maintenu par la Restauration au nombre des 6 conseillers-maîtres à la Cour des comptes, il ne fut admis à la retraite, en cette qualité, que le 22 mai 1836.
Date de mise à jour: novembre 2018