Jean-François Méric

1756 - 1816

Informations générales
  • Né le 28 mars 1756 à Carcassonne ( - Généralité de Toulouse - France)
  • Décédé le 23 mars 1816 à Carcassonne (Aude - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Présidence(s)

Présidence de l'Assemblée nationale
du 7 mars 1803 au 22 mars 1803

Mandat(s)

Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 11 avril 1797 au 26 décembre 1799
Département
Aude
Groupe
Bonapartiste
Régime politique
Consulat et Premier Empire
Législature
Corps législatif
Mandat
Du 25 décembre 1799 au 1er juillet 1811
Département
Aude
Groupe
Bonapartiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Corps législatif, né à Carcassonne (Généralité de Toulouse, France) le 28 mars 1756, mort à Carcassonne Aude) le 23 mars 1816, il était avocat à Carcassonne avant la Révolution.

Président du tribunal criminel de l'Aude, il fut élu, le 22 germinal an V, député, du département au Conseil des Anciens, par 153 voix (178 votants). Il devint secrétaire de l'Assemblée (1er nivôse an VI), prit rarement la parole, applaudit au coup d'Etat de brumaire, et fut nommé délégué des consuls dans la 7e division militaire (Grenoble). Il adhéra de là à la nouvelle Constitution par la lettre suivante :

« Grenoble, le 6 nivôse an VIII.

« Le Représentant du peuple délégué des Consuls dans la 7e division militaire,

« Au citoyen président la commission législative du Conseil des Anciens.

« Citoyen président, « Je vous adresse mon acceptation bien sincère de la constitution décrétée le 29 frimaire dernier, et présentée à l'acceptation du peuple français.

« Salut et fraternité .

« MÉRIC. »

Au retour de sa mission, il fut choisi, le 4 nivôse an VIII, par le Sénat conservateur, comme député de l'Aude au Corps législatif, et devint secrétaire de l'Assemblée (16 pluviôse an X), puis président (16 ventôse an Xl).

Membre de la Légion d'honneur du 4 frimaire an XII, il fut président de nouveau du Corps législatif en 1806. Il en sortit en 1811.