Antonin, Claude, Dominique, Juste de Noailles

1777 - 1846

Informations générales
  • Né le 25 août 1777 à Paris ( - Généralité de Paris - France)
  • Décédé le 1er août 1846 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 6 mars 1824 au 5 novembre 1827
Département
Meurthe

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1824 à 1827, né à Paris (Généralité de Paris, France) le 25 août 1777, mort à Paris (Seine) le 1er août 1846, fils de Louis-Philippe-Marc-Antoine de Noailles, et de Anne-Louise-Marie de Beauvau, il fut élève au collège des Grassins.

Pendant la Révolution qui éprouva si cruellement sa famille, il vécut à Paris avec sa mère dans la plus grande obscurité.

Il ne reparut qu'à l'époque du Consulat, épousa, en 1803, une nièce du prince de Talleyrand, et fut présenté, en 1806, à Napoléon, qui le nomma chambellan.

Créé comte de l'Empire le 27 septembre 1810, il commandait, en 1814, une compagnie de la garde nationale de Paris.

Il salua avec joie le retour des Bourbons, mais ne voulut arborer la cocarde blanche qu'après l'abdication de l'empereur. Louis XVIII l'accueillit fort bien à Compiègne et le nomma ambassadeur à Saint-Pétersbourg, où il resta jusqu'en 1819 ; persona grata auprès du czar, il fut le seul des ministres étrangers qui fut admis à la table impériale au dîner solennel du 24 décembre 1814. Revenu en France, il se présenta à la députation, et échoua, le 1er octobre 1821, dans le 2e arrondissement de la Meurthe (Lunéville), avec 51 voix contre 107 à l'élu, M. Laruelle.

Nommé président du grand collège de la Meurthe en 1824, il fut élu député, le 6 mars de cette même année, par ce même collège, avec 185 voix (194 votants, 224 inscrits). Il fit preuve, à la Chambre, d'opinions modérées et se rapprocha du parti libéral.

Charles X le nomma chevalier du Saint-Esprit le 30 mai 1825.

Rendu à la vie privée en 1827, M. de Noailles s'occupa d'œuvres charitables, fut l'un des fondateurs de la Société pour l'amélioration des prisons et présida le conseil d'administration de la Société de prévoyance.