Alexis, François Pison du Galland

1747 - 1826

Informations générales
  • Né le 23 janvier 1747 à Grenoble ( - Généralité de Grenoble - France)
  • Décédé le 31 janvier 1826 à Grenoble (Isère - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Présidence(s)

Présidence de l'Assemblée nationale
du 21 mars 1798 au 19 avril 1798
Présidence de l'Assemblée nationale
du 7 décembre 1800 au 22 décembre 1800

Mandat(s)

Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 15 avril 1796 au 26 décembre 1799
Département
Isère
Groupe
Modérés
Régime politique
Consulat et Premier Empire
Législature
Corps législatif
Mandat
Du 28 décembre 1799 au 26 décembre 1801
Département
Isère
Groupe
Majorité

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1789, au Conseil des Cinq-Cents et au Corps législatif de l'an VIII à l'an X, né à Grenoble (Généralité de Grenoble, France) le 23 janvier 1747, « de Me François Pison avocat en parlement lieutenant à la judicature de Grenoble et dame Dominique Duperon », mort à Grenoble (Isère) le 31 janvier 1826.

Il était avocat à Grenoble, quand il fut élu, le 2 janvier 1789, député du tiers aux Etats généraux par le Dauphiné. Il fut adjoint au doyen des communes, devint secrétaire provisoire de l'Assemblée, coopéra à la réunion et au serment du Jeu de paume, et fit partie des comités de règlement, de judicature et des domaines.

À la séance du 16 juin 1789, il demanda que les Etats généraux prissent le nom d' « Assemblée active et législative des représentants de la nation française. »

Chargé, en 1790 et 1791, au nom du comité des domaines, de différents rapports, il s'en acquitta avec habileté, et présenta le 20 août 1791) un projet de décret sur l'organisation de l'administration forestière destinée à remplacer les maîtrises des eaux et forêts.

Juge dans l'Isère le 26 vendémiaire an IV, il représenta ce département au Conseil des Cinq-Cents, ayant été élu, le 24 germinal an V, par 188 voix sur 234 votants.

Il devint successivement secrétaire et président de l'Assemblée.

Appelé, le 7 nivôse an VIII, par le Sénat conservateur comme député de l'Isère au nouveau Corps législatif, il renonça à ce mandat, pour raison de santé, le 5 nivôse an X, et rentra dans la magistrature.

La Restauration le fit (22 mars 1816) conseiller à la cour royale de Grenoble.

Date de mise à jour: août 2020