Simon Camboulas d'Esparou

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Membre de la Convention nationale et député au Conseil des Cinq-cents, né à Saint-Geniez (Généralité de Montauban), le 2 juillet 1760, mort à Riom (Puy-de-Dôme), le 19 janvier 1840, il était négociant à Saint-Geniez.

Partisan de la Révolution, il fut élu, le 7 septembre 1792, membre de la Convention, par le département de l'Aveyron avec 255 voix sur 501 votants.

Il vota « la mort » dans le procès de Louis XVI, fit déclarer les colonies en état de guerre, demanda que le comité de salut public présentât un candidat à la fonction de ministre de la Guerre (mai 1793), et se prononça, le 7 juin, contre le « comité révolutionnaire central de Paris » et contre les arrestations provoquées par ce comité. Le lendemain, 8, il eut une altercation avec Chabot, qui avait dévoilé à la tribune une conversation particulière du représentant de l'Aveyron au sujet de la journée du 10 août. Camboulas aurait dit, en affirmant le tenir « d'un homme qui était fort bien à la cour », que le ci-devant roi avait promis et payé 6 millions à divers membres de l'Assemblée législative, à des commandants de la garde nationale de Paris, etc. pour prix de leurs efforts dans le but d'empêcher l'insurrection. Camboulas nia avoir tenu ce propos. Il prit la défense des Girondins au 31 mai.

Le 4 brumaire an IV, il entra, comme conventionnel, au Conseil des Cinq-cents, en sortit le 1er prairial an V, et rentra dans la vie privée.

Date de mise à jour: septembre 2019