Jacques Crevelier

1764 - 1818

Informations générales
  • Né le 25 avril 1764 à Confolens ( - Généralité de Poitiers - France)
  • Décédé le 9 février 1818 à Aarau (Suisse)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 8 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Charente
Groupe
Gauche
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 13 avril 1798 au 26 décembre 1799
Département
Charente
Groupe
Droite
Régime politique
Consulat et Premier Empire
Législature
Corps législatif
Mandat
Du 25 décembre 1799 au 1er juillet 1803
Département
Charente
Groupe
Bonapartiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Membre de la Convention, député au Conseil des Cinq-Cents et au Corps législatif de l'an VIII à 1803, né à Confolens (Généralité de Poitiers, France), le 25 avril 1764, mort à Aarau (Suisse), le 9 février 1818, il était, avant la révolution, instituteur à Confolens, comme son père.

Il exerça, au début de la Révolution, les fonctions d'administrateur, d'abord du district de Confolens, puis du département de la Charente. Le 8 septembre 1792, il fut élu par ce département, par 240 voix sur 513 votants, comme 3e député-suppléant à la Convention nationale. Bientôt appelé à siéger comme titulaire, en remplacement de Memineau, démissionnaire, il prit part au jugement de Louis XVI, et se prononça pour la mort sans appel ni sursis: « Les attentats du tyran, dit-il, voilà mes motifs. Je vote pour la mort, et l'exécution dans vingt-quatre heures. » Il votait alors avec la Montagne.

Plus tard (24 germinal an VI), il devint, avec 197 voix, député de la Charente au Conseil des Cinq-Cents, et ses opinions s'adoucirent à ce point que le gouvernement de Bonaparte l'admit, le 4 nivôse an VIII, à représenter le département de la Charente au Corps législatif. Le mandat que lui avait confié le Sénat conservateur prit fin en 1803.

Il fut sous-préfet de Confolens, pendant les Cent-Jours. Atteint par la loi du 12 janvier 1816, il se réfugia à Aarau, où il mourut.

Date de mise à jour: octobre 2019