François, Marie, Alexandre Labrouste

1762 - 1835

Informations générales
  • Né le 26 octobre 1762 à Bordeaux ( - Généralité de Bordeaux France)
  • Décédé le 28 juillet 1835 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 13 octobre 1795 au 19 mai 1799
Département
Gironde
Groupe
Bonapartiste
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 17 avril 1799 au 26 décembre 1799
Département
Gironde
Groupe
Bonapartiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Conseil des Cinq-cents et membre du Tribunat, né à Bordeaux (Généralité de Bordeaux) le 26 octobre 1762, de Jérôme Labrouste ancien directeur des vivres des armées du roi et de Madeleine Eléonore Jente, mort à Paris (Seine) le 28 juillet 1835, il fit ses études chez les Oratoriens de Vendôme, entra dans l'administration militaire et devint directeur des vivres des armées du roi.

Très dévoué aux idées de la Révolution, il fut nommé major de la garde nationale de Bordeaux (1789-1790), puis administrateur du directoire de la Gironde (1792). Sa modération le rendit suspect sous la Terreur. Mis hors la loi le 24 juillet 1793, il se cacha derrière un faux mur dans sa maison, fut découvert, mis en prison, et ne dut la vie qu'à la protection de Jullien (de Paris).

A la dissolution de la Convention, il fut élu, le 25 vendémiaire an IV, député de la Gironde au Conseil des Cinq-cents, par 273 voix (403 votants); il vota avec les modérés, s'opposa à l'établissement d'une inspection générale pour le recouvrement des contributions indirectes, demanda l'application de la loi du 9 vendémiaire an VI sur le remboursement des 2/3 de la dette publique en bons au porteur, proposa que les nobles fussent admis aux fonctions publiques après avoir justifié de leur attachement aux institutions, motion qui fut repoussée, et obtint que les naufragés de Calais fussent seulement déportés.

Le 28 germinal an VII, les électeurs de la Gironde le renvoyèrent au Conseil des Cinq-cents, au second tour de scrutin, le 2e sur 3, par 239 voix sur 444 votants.

Il se rallia au coup d'Etat de brumaire, et fut nommé, à la création, membre du Tribunat, le 4 nivôse an VIII. Secrétaire de cette assemblée en l'an XI, il fit partie du comité des finances, fut promu directeur des droits réunis dans le Rhône le 5 germinal an XII, membre de la Légion d'honneur le 25 prairial suivant, et, lors de la suppression du Tribunat (1807), fut appelé aux fonctions d'administrateur de la Caisse d'amortissement (14 août), et créé chevalier de l'Empire (29 septembre 1809). Il perdit ses fonctions à la Caisse d'amortissement en 1815, mais sa disgrâce dura peu, et, le 26 juin 1816, il fut nommé commissaire liquidateur pour l'apurement des comptes de l'ancienne administration. Cette mission remplie, il devint administrateur des cautionnements, puis receveur particulier du 7e arrondissement de Paris, fonctions qu'il occupa jusqu'à sa mort.

Se trouvant dans la foule massée sur le boulevard du Temple, lors de l'attentat de Fieschi, le 28 juillet 1835, il fut mortellement atteint par l'un des projectiles. Il fut inhumé aux Invalides comme les autres victimes de cette journée. On a de lui: Considérations sur la Caisse d'amortissement (1816).

Date de mise à jour: juillet 2020