Augustin, François Buisson

1812 - 1876

Informations générales
  • Né le 21 novembre 1812 à Hattenville (Seine-Inférieure - France)
  • Décédé le 19 novembre 1876 à Yvetot (Seine-Inférieure - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IVe législature
Mandat
Du 23 mai 1869 au 4 septembre 1870
Département
Seine-Inférieure
Groupe
Centre gauche
Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Seine-Inférieure
Groupe
Centre gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Corps législatif de 1869 à 1870, représentant à l'Assemblée nationale de 1871, né à Hattenville (Seine-Inférieure), le 21 novembre 1812, mort à Rouen (Seine-Inférieure), le 19 novembre 1876, avocat à Yvetot, conseiller général de son département, il débuta dans la vie parlementaire le 24 mai 1869, date de son élection comme député au Corps législatif dans la 5e circonscription de la Seine-Inférieure, par 13 935 voix (28 861 votants, 33 517 inscrits), contre 12 839 accordées à M. Henri Barbet, ancien député.

Précédemment, M. Buisson avait échoué dans la même circonscription, à l'élection partielle qui eut lieu en 1859, pour remplacer M. de Labédoyère, nommé sénateur ; il avait réuni 9 266 voix, tandis que l'élu, M. Reiset, en obtenait 15 344.

Au Palais-Bourbon, le député de la Seine-Inférieure siégea parmi les indépendants du centre ; il s'associa à tous les votes du « tiers-parti libéral, » ainsi qu'à l'interpellation des 116.

Réélu, le 8 février 1871, représentant du même département à l'Assemblée nationale, le 3e sur 16, par 80 468 voix (120 899 votants, 203 718 inscrits), il prit place au centre gauche, se prononça, quoique timidement, en faveur des institutions républicaines, et s'abstint de voter dans plusieurs scrutins importants :
- sur la question des prières publiques (16 mai 1871),
- sur la circulaire confidentielle de M. Pascal (10 juin 1873),
- sur l'état de siège (4 décembre 1873), etc.

Il opina pour la paix, pour l'abrogation des lois d'exil, et pour le pouvoir constituant de l'Assemblée ; mais il vota, avec la gauche, contre la démission de Thiers au 24 mai, contre le septennat et contre la loi des maires. Il se prononça pour les amendements Wallon et Pascal Duprat, ainsi que pour l'ensemble de la Constitution de 1875.