Bernard Descamps

1758 - 1825

Informations générales
  • Né le 4 mars 1758 à Lectoure ( - Généralité d'Auch et Pau France)
  • Décédé le 21 avril 1825 à Lectoure (Gers - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 2 septembre 1791 au 20 septembre 1792
Département
Gers
Groupe
Extrème gauche
Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 4 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Gers
Groupe
Girondins
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 15 octobre 1795 au 19 mai 1798
Département
Gers
Groupe
Modérés

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député à l'Assemblée législative de 1791, membre de la Convention et député au Conseil des Cinq-cents, né à Lectoure (Généralité d'Auch et Pau), le 4 mars 1758, mort à Lectoure le 21 avril 1825 (Gers), homme de loi à Lectoure avant la Révolution, il se montra partisan des idées nouvelles et devint, en 1790, procureur-syndic du district de Lectoure.

Elu, le 2 septembre 1791, député du Gers à l'Assemblée législative, le 1er sur 9, par 91 voix sur 129 votants, il siégea à l'extrême gauche, et fut réélu par le même département, le 4 septembre 1792, membre de la Convention, le 3e sur 9, avec 438 voix sur 482 votants. Dans le procès de Louis XVI, il vota contre l'appel au peuple et répondit au 3e appel nominal : « J'ai développé les motifs de mon opinion, elle est imprimée. Je demande la peine de mort. » Il se prononça également contre le sursis, prit parti pour les Girondins, et fut du nombre des 73 députés décrétés d'arrestation après le 31 mai 1793.

Il parvint à se cacher, rentra à la Convention après la mort de Robespierre, et fut élu, le 23 vendémiaire an IV, député du Gers au Conseil des Cinq-cents par 162 voix sur 202 votants. Il y joua un rôle assez effacé, combattit les anciens Jacobins, et rentra dans la vie privée après cette législature.

Contraint de s'exiler en 1816, il protesta contre l'application qu'on lui faisait de la loi. Vérification faite aux archives du royaume, où les registres d'adhésion à l'Acte additionnel des Cent-Jours avaient été apportés de tous les coins de la France, on reconnut qu'il n'avait pas signé. La préfet du Gers avait cependant écrit, le 22 mars 1816: « La découverte que je viens de faire des scrutins originaux du collège électoral du département, m'a mis à même d'y reconnaître sa signature. » Le gouvernement le considéra comme exilé volontaire, et, quand Descamps rentra en France en 1822, il ne fut pas inquiété.