Joseph, Ambroise Bully
1822 - 1890
- Informations générales
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- Né le 8 février 1822 à Meaux (Seine-et-Marne - France)
- Décédé le 12 février 1890 à Paris (Seine - France)
1822 - 1890
Député de 1882 à 1885, né à Meaux (Seine-et-Marne), le 8 février 1822, il était procureur de la République avant le Deux-décembre; sa carrière fut brisée au coup d'Etat.
Conseiller général de l'Eure, il se présenta une première fois, sans succès, aux élections législatives du 21 août 1881, contre M. Lepouzé (il n'obtint alors que 1,027 voix). Il fut de nouveau candidat après la mort de ce député, et réclama dans son programme la séparation de l'Eglise et de l'Etat, la suppression de l'inamovibilité de la magistrature, la révision de la Constitution avec maintien et réforme du Sénat.
Au premier tour de scrutin, qui eut lieu le 30 avril 1882, il réunit 5,160 voix contre 4,376 à M. L. Sevaistre, conservateur, et 3,549 à un autre candidat, républicain, M. Corbeau, ancien instituteur. La concentration républicaine s'étant opérée avant le scrutin de ballottage, M. Bully l'emporta, le 14 mai, par 7,838 voix contre 5,152 à M. Sevaistre (13,092 votants, 17,335 inscrits). Il vota le plus souvent avec l'Union républicaine, en se rapprochant parfois de la gauche radicale. M. Bully ne fit pas partie de la Chambre de 1885.
Né le 8 février 1822 à Meaux (Seine-et-Marne), mort le 13 février 1890 à Paris.
Député de l'Eure de 1882 à 1885 et de 1889 à 1890. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET CouGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. 1, p. 531).
Réélu aux élections générales des 22 septembre et 6 octobre 1889, au deuxième tour de scrutin, par la 1re circonscription d'Evreux, il fut membre d'une commission spéciale mais n'aborda pas la tribune.
Il mourut le 13 février 1890 à Paris à 68 ans et le Président Charles Floquet prononça son éloge funèbre à la séance du même jour : « La mort qui vient d'enlever si brusquement M. Bully nous afflige profondément. La Chambre s'associera, je n'en doute pas, au deuil de la famille, des amis, des commettants, de tous les compatriotes de notre regretté collègue. »