Louis, Joseph Froger-Plisson

1752 - 1821

Informations générales
  • Né le 30 août 1752 à Bessé-sur-Braye ( - Généralité de Tours France)
  • Décédé le 8 mars 1821 à Vendôme (Loir et Cher - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 7 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Sarthe
Groupe
Gauche
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 26 octobre 1795 au 18 février 1797
Département
Sarthe
Groupe
Modérés

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Membre de la Convention, et député au Conseil des Cinq-Cents, né à Bessé-sur-Braye (Généralité de Tours) le 30 août 1752, mort à Vendôme (Loir-et-Cher) le 8 mars 1821, fils de Louis Froger de Courtameau, fermier général, et de Renée Baurier, il était avoué à Saint-Calais.

Membre du directoire du département de la Sarthe, il fut élu, le 7 septembre 1792, député de ce département à la Convention, le 9e sur 10, « à la pluralité des voix » (536 votants). Il se prononça pour la mort du roi sans appel ni sursis, et répondit au 2e appel nominal : « Comme homme d'Etat, je ne puis renvoyer aux assemblées primaires, qui ne sont en général composées que de cultivateurs, d'artisans, qui ne peuvent pas avoir des connaissances politiques; je dis non. »

Il fut chargé de veiller aux approvisionnements de Paris, essaya de démontrer que la disette n'était qu'un argument royaliste, prit la parole dans les débats auxquels donna lieu la Constitution de l'an III, et remit sa démission (22 fructidor an III) qui fut refusée.

Réélu membre du Conseil des Cinq-Cents le 4 brumaire an IV, il souleva un incident à la séance du 21 prairial en se plaignant d'avoir été, le matin même, arbitrairement arrêté à son domicile, par des agents qui le conduisirent au bureau central de police ; là, on lui déclara qu'il y avait eu erreur et qu'on l'avait regardé comme un des ex-conventionnels exclus de Paris par la loi du 21 floréal. Il présenta un amendement à un projet relatif à la vente de la poudre à tirer, et donna cette fois encore et définitivement sa démission de député, le 30 pluviôse an V. Il rentra dans la vie privée.