Jacques, François, Charles Monnot
1743 - 1825
- Informations générales
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- Né le 21 juillet 1743 à Quingey ( - Généralité de Besançon France)
- Décédé le 21 mai 1825 à Chenecey-Buillon (Doubs - France)
1743 - 1825
Député en 1791, membre de la Convention, député au Conseil des Cinq-Cents, né le 21 juillet 1743 à Quingey (Généralité de Besançon), mort à Chenecey-Buillon (Doubs) le 21 mai 1825, il était chanoine à Besançon.
Président du département, il fut élu, le 29 août 1791, député du Doubs à l'Assemblée législative, le 2e sur 6, par 161 voix (304 votants). Il opina avec la majorité réformatrice.
Réélu, le 5 septembre 1792, député du même département à la Convention, le 4e sur 6, par 199 voix (303 votants), il s'exprima ainsi dans le procès du roi : « Louis, conspirateur, a mérité la mort, et comme il est évident pour moi que les prétendants ont toujours eu plus d'obstacles à surmonter que ceux qui sont en titre, je pense que l'intérêt du peuple est ici d'accord avec la justice; et en conséquence je vote pour la peine de mort.»
Secrétaire de l'assemblée, il intervint dans un certain nombre de discussions, fit rendre des décrets relatifs à des matières de comptabilité et de finances, présenta le compte des contributions de la Belgique, fit mettre 320 millions à la disposition des commissions exécutives, parla sur la vente des biens nationaux, obtint une nouvelle émission d'assignats de 1,000 livres, etc.
Monnot fit encore partie du Conseil des Cinq-Cents, où ses collègues de la Convention l'élurent le 4 brumaire an IV. Il continua de s'y occuper activement de questions financières, de l'emprunt forcé, des créances hypothécaires, de l'établissement d'une loterie nationale, quitta l'assemblée en l'an VI, et fut nommé, le 4 ventôse an X, conservateur des bois et forêts à Besançon, et plus tard receveur général du Doubs.
Il occupait encore ces fonctions, et était conseiller municipal de Besançon, lorsque Napoléon, aux Cent-Jours, le nomma maire de Besançon (18 avril 1815). Atteint de ce chef par la loi du 12 janvier 1816 contre les régicides, il se retira à Bâle; les nombreuses réclamations de sa famille et de ses amis lui ayant obtenu, le 25 décembre 1818, un sursis indéfini, il rentra à Besançon le 28 janvier 1819, et ne prit plus aucune part aux affaires publiques.
Date de mise à jour: juin 2019