Gustave, Jean, Jacques Burger

1878 - 1927

Informations générales
  • Né le 6 février 1878 à Altkirch ( - District de Haute Alsace Empire allemand)
  • Décédé le 2 mai 1927 à Colmar (Haut-Rhin - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 2 mai 1927
Département
Haut-Rhin
Groupe
Républicains de gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 6 février 1878 à Altkirch (District de Haute Alsace - Empire allemand), mort le 2 mai 1927 à Colmar (Haut-Rhin). Député du Haut-Rhin de 1924 à 1927.

Fils d'un secrétaire général de la mairie de Colmar, Gustave Burger fit ses études au lycée de cette ville, puis à l'Ecole d'agriculture de Rouffach. Possédant une exploitation agricole et viticole modèle dont il était heureux et fier de tirer pour tous des enseignements, il devint président du syndicat de viticulture alsacienne, se fit le défenseur des intérêts des agriculteurs alsaciens, et facilita les échanges commerciaux avec l'Allemagne.

Aux élections générales législatives du 11 mai 1924, il consentit, sur l'insistance de ses amis politiques, à prendre place, au quatrième rang, sur la liste de l'al- liance républicaine, qui fut élue tout entière. Il recueillit lui-même 59.235 voix sur 113.830 votants.

Inscrit au groupe des républicains de gauche, il entra à la Commission des douanes et des conventions commerciales, à celle des boissons et à celle d'Alsace-Lorraine.

Au cours de la discussion du budget des Manufactures d'Alsace-Lorraine de l'exercice 1925, il présente des observations sur la situation de la viticulture (1924) ; et intervint dans un débat sur le projet de loi relatif aux permissions agricoles (1929), tandis qu'il déposait une proposition de loi et deux rapports sur des questions d'intérêt local.

La mort le surprit brutalement, à 49 ans dans l'exercice de son mandat. Le Président Fernand Bouisson, à la séance du 10 mai 1927, rendit hommage, dans son éloge funèbre, à « l'Alsacien dévoué à sa terre natale, à la prospérité de ses vignes, et de ses vergers. » « Sa fine bonhomie, guidée par un amour très vif de la France, prenait, sans effort, en toutes questions, même les plus délicates, le chemin qui, loin des querelles stériles, mène aux féconds résultats ».