Jean, Pascal Charles de Peyssard

1755 - 1808

Informations générales
  • Né le 9 septembre 1755 à Château-l'Evêque ( - Généralité de Bordeaux - France)
  • Décédé le 24 octobre 1808 à Château-l'Evêque (Dordogne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 7 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Dordogne
Groupe
Montagne

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Membre de la Convention, né à Château-l'Evêque (Généralité de Bordeaux, France) le 9 septembre 1755 de Me Jean Baptiste Charles de Peyssard, avocat en parlement et dame Louise de Reau , mort à Peyssard, commune de Château-l'Evêque (Dordogne), le 24 octobre 1808, il servit comme officier d'infanterie dans les armées du roi, en Allemagne et en Amérique.

Il était garde du corps et chevalier de Saint-Louis, quand éclata la Révolution, dont il embrassa la cause avec ardeur. Nommé maire de Périgueux (1790), il fut élu, le 7 septembre 1792, député du département de la Dordogne à la Convention, le 6e sur 10, par 460 voix (645 votants).

Il vota la mort du roi, sans appel ni sursis, en disant : « Je trouve dans ma conscience que Louis a mérité la mort. Je prononce la mort. »

Après une mission près de l'armée du Nord, au cours de laquelle il fit procéder à de nombreuses arrestations, il fut choisi pour secrétaire par l'assemblée, fit un rapport sur Gamain, serrurier et constructeur de l'armoire de fer, que Louis XVI était accusé d'avoir empoisonné, se montra dévoué au parti de Robespierre et des Jacobins, et, commissaire près l'Ecole de Mars, tenta de la faire marcher au 9 thermidor contre la Convention.

Resté fidèle à la Montagne, il se vit en butte aux dénonciations des vainqueurs. Bourdon de l'Oise et Tallien l'ayant désigné comme un des chefs de l'insurrection de prairial an III, à laquelle il avait applaudi dans la salle même de la Convention, Peyssard fut arrêté et se défendit en alléguant « que ses missions n'avaient encore soulevé aucune plainte, et, qu'à la sévérité commandée par les circonstances, il avait sans cesse allié la pitié et l'humanité qu'il portait toujours dans son cœur. »

Condamné à la déportation, il bénéficia de l'amnistie du 4 brumaire.

En fructidor an V, il devint administrateur de la Dordogne ; mais ses idées avancées le firent bientôt destituer, et il ne prit plus aucune part aux affaires publiques.

Date de mise à jour : janvier 2020