François, Trophime Rebecqui

1744 - 1794

Informations générales
  • Né le 1er septembre 1744 à Marseille ( - Généralité de Provence - France)
  • Décédé le 1er mai 1794 à Marseille (Bouches-du-Rhône - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 5 septembre 1792 au 9 avril 1793
Département
Bouches-du-Rhône
Groupe
Girondins

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Membre de la Convention, né à Marseille (Généralité de Provence, France) le 1er septembre 1744 de François Rebecqui, marchand parfumeur, et de Jeanne Déséo, mort à Marseille (Bouches-du-Rhône) le 1er mai 1794, il adopta les principes de la Révolution, se mêla aux premiers troubles qui agitèrent la Provence en 1789, et fut poursuivi de ce chef; mais Mirabeau ayant fait l'envoyer l'affaire devant la sénéchaussée de Marseille, il n'y fut pas donné suite.

Administrateur des Bouches-du-Rhône (1790), puis nommé commissaire à l'organisation du district à Avignon, il fut, en raison de son attitude révolutionnaire, dénoncé par des citoyens d'Arles, fut cité en 1792 à la barre de l'Assemblée législative pour y rendre compte de sa conduite (8 juin), traduit devant la haute cour d'Orléans et acquitté.

Le 5 septembre 1792, le département des Bouches-du-Rhône l'envoya siéger à la Convention nationale, le 3e sur 12, par 736 voix (740 votants). Rebecqui se lia avec le parti girondin, approuva l'attitude de Roland, suivit l'inspiration de Barbaroux, et, dans le procès du roi, répondit au 3e appel nominal : « Comme convaincu du crime de lèse nation, je condamne Louis à mort. » Il se prononça, aussi pour l'appel au peuple et contre le sursis. Après avoir dénoncé Robespierre (8 avril 1793), comme aspirant à la tyrannie, il donna sa démission de député.

Proscrit au 2 juin 1793, il se réfugia à Marseille et tenta de soulever le Midi contre la Convention. Mais désespéré de voir le mouvement qu'il avait provoqué devenir fédéraliste et monarchiste, et d'apprendre la mort de ses amis de la Gironde, il se noya, en se jetant dans la mer à Marseille.

Date de mise à jour: janvier 2020