François, Joseph Ritter

1758 - 1809

Informations générales
  • Né le 19 avril 1758 à Huningue ( - Généralité de Strasbourg France)
  • Décédé le 6 octobre 1809 à Altkirch (Haut-Rhin - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 2 septembre 1791 au 20 septembre 1792
Département
Haut-Rhin
Groupe
Majorité réformatrice
Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 4 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Haut-Rhin
Groupe
Gauche
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 14 octobre 1795 au 19 mai 1798
Département
Haut-Rhin
Groupe
Modérés

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1791, membre de la Convention, et député au Conseil des Cinq-Cents, né à Huningue (Généralité de Strasbourg) le 19 avril 1758, mort à Altkirch (Haut-Rhin) le 6 octobre 1809, il étudia le droit, et fut reçu, en 1784, avocat plaidant au conseil souverain d'Alsace.

Il se déclara nettement pour les idées nouvelles, fut élu, en 1790, premier juge au tribunal de district d'Altkirch, et s'établit comme jurisconsulte à Liérentz (Haut-Rhin). Le 2 septembre 1791, le Haut-Rhin l'envoya à l'Assemblée législative, le 1er sur 7, par 260 voix (399 votants). Il opina avec la majorité conservatrice.

Réélu, le 4 septembre 1792, député du même département à la Convention, le 2 sur 7, par 252 voix (407 votants), il vota « la mort » dans le procès du roi, se rendit en mission à Huningue, puis en Italie, et, après les événements de thermidor, dans les départements du Midi. Il favorisa la contre-révolution et combattit les restes du parti jacobin.

Le 22 vendémiaire an IV, il représenta au Conseil des Cinq-Cents le département du Haut-Rhin, élu par 149 voix (226 votants). Il en sortit le 1er prairial an VI pour devenir juge au tribunal de Cassation jusqu'en l'an VIII.

En l'an IX, il demanda à être nommé préfet de Mayence, en appuyant sa demande, qui ne fut pas accueillie, sur ces considérations : « Père d'une nombreuse famille, peu fortuné, connaît la langue allemande, recommandé par le premier Consul ». Il entra du moins dans la magistrature, et termina sa carrière comme procureur impérial à Altkirch.