Etienne, Nicolas de Calon

1726 - 1807

Informations générales
  • Né le 3 novembre 1726 à Grandvilliers ( - Généralité d'Amiens - France)
  • Décédé le 4 juin 1807 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 3 septembre 1791 au 20 septembre 1792
Département
Oise
Groupe
Majorité réformatrice
Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 4 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Oise
Groupe
Montagne

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député à l'Assemblée législative de 1791 et membre de la Convention, né à Grandvilliers (Généralité d'Amiens, France), le 3 novembre 1726, mort à Paris (Seine), le 4 juin 1807, il avait suivi la carrière des armes, et était officier d'état-major et chevalier de Saint-Louis, au moment de la Révolution, dont il adopta chaudement les idées.

Nommé administrateur du département de l'Oise, il fut élu, le 3 septembre 1791, député de ce département à l'Assemblée législative, par 286 voix sur 459 votants ; il siégea parmi le parti hostile à la cour, tout en soutenant les principes constitutionnels.

Au 10 août 1792, il était un des inspecteurs de la salle (questeur), et il promit au roi, enfermé dans la loge du logographe, le secours de la garde nationale, « s'il voulait se séparer des courtisans qui le conseillaient si mal » ; il demanda qu'on envoyât des commissaires aux Tuileries pour protéger ce palais contre l'incendie, et fit hommage, le 22 août, de sa croix de Saint-Louis en faveur des veuves et des orphelins des citoyens tués dans la journée du 10.

Le même département l'élut membre de la Convention, le 4 septembre 1792, par 315 voix sur 627 votants : là, il prit place à la Montagne, vota, dans le procès du roi, contre le sursis et contre l'appel, et répondit seulement au 3e appel nominal : « La mort ».

Envoyé en mission dans l'Yonne, du 11 au 28 messidor an II, il constata, dans une lettre à la Convention, que ce département était bien plus républicain que les départements voisins, « infectés d'enragés (de prêtres) » : « Il paraît écrit-il, que ces êtres immoraux pullulent à Autun. »

Le 7 septembre 1793, il fut promu au grade de général de brigade, reprit du service actif après la session, et fut mis à la retraite sous le gouvernement consulaire.