Claude, François, Bruno Siblot
1752 - 1801
- Informations générales
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- Né le 6 octobre 1752 à Lure ( - Généralité de Besançon France)
- Décédé le 21 octobre 1801 à Lure (Haute-Saône - France)
1752 - 1801
Député en 1791, membre de la Convention, né à Lure (Généralité de Besançon) le 6 octobre 1752, de Claude Simon Siblot, procureur, notaire et maire de Lure et de Claude Françoise Didelot, mort à Lure (Haute-Saône) le 21 octobre 1801, il étudia la médecine et l'exerça à Lure.
Partisan de la Révolution, il fut élu, le 29 août 1791, député de la Haute-Saône à l'Assemblée législative, le 5e sur 7, par 206 voix (369 votants). Siblot opina avec la majorité réformatrice.
Il représenta également (4 septembre 1792) le même département à la Convention nationale, élu, le 3e sur 7, par 267 voix (411 votants). Dans le procès du roi, il répondit : « La loi doit être égale pour tous. Je vote pour la mort. J'invite la Convention à examiner dans sa sagesse si l'intérêt de la patrie n'exige pas qu'on en suspende l'exécution. »
Il se prononça d'ailleurs contre l'appel et contre le sursis. Il prit ensuite la parole pour faire une analyse des adresses et dons patriotiques, fut envoyé en mission dans le Doubs et la Haute-Saône pour la levée de 300,000 hommes (mai 1793), et reçut une nouvelle mission (avril 1794) dans la Seine-Inférieure et dans l'Eure, pour y installer le gouvernement révolutionnaire. Il fit arrêter indistinctement les nobles et les prêtres, ceux-là, comme la marquise de Rubelles (Rouen, 28 ventôse) parce « qu'on avait trouvé chez elle ses armes, un reçu d'abonnement à un journal aristocrate et une lettre aristocrate à elle écrite » ; ceux-ci parce qu'en n'abdiquant par leurs fonctions, ils se montraient « réfractaires à la volonté générale » (Evreux, 19 germinal).
Son zèle thermidorien lui permit plus tard d'échapper à la réaction qui suivit la chute de Robespierre ; il disparut de la scène politique après la session.
Date de mise à jour: juillet 2019