Jean-Jacques, Joseph Serres

1755 - 1828

Informations générales
  • Né le 11 janvier 1755 à Alès ( - Généralité de Montpellier - France)
  • Décédé le 12 décembre 1828 à Saint-Jean-du-Gard (Gard - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 5 octobre 1793 au 26 octobre 1795
Département
Ile-de-France (Maurice)
Groupe
Montagne

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Membre de la Convention, député au Conseil des Anciens, né à Alès (Généralité de Montpellier, France) le 11 janvier 1755, mort à Saint-Jean-du-Gard (Gard) le 12 décembre 1828, « fils de M. Jacques Serres, géomètre, et de demoiselle Suzanne Boisson », il s'était occupé de commerce et de littérature et habitait la colonie de l'île de France quand éclata la Révolution, dont il adopta modérément les principes.

Secrétaire général de l'assemblée administrative de l'île (16 septembre 1791), juge de paix de Port-Louis (18 novembre suivant), il fut élu député de la colonie à la Convention le 21 février 1793. Admis à siéger le 5 octobre suivant, il prit la parole dans diverses circonstances, fit accorder des secours aux marins des bâtiments de commerce, et se rendit en mission (septembre 1794) dans les Bouches-du-Rhône et le Var; de Marseille, il adressa à l'assemblée plusieurs rapports sur la situation de cette ville. Rappelé en novembre suivant, il s'associa aux mesures prises contre les Jacobins et poursuivit les anciens membres des comités révolutionnaires. Il combattit la proposition de suspendre toute radiation de la liste des émigrés, donna son opinion sur la situation de Saint-Domingue, discuta le projet de constitution, demanda l'établissement d'un tribunal de cassation dans les colonies, fut membre des comités, et secrétaire de l'assemblée (24 mars 1795).

Passé de droit au Conseil des Anciens, comme député des colonies, le 23 vendémiaire an IV, il parla sur l'envoi d'agents exécutifs par la métropole, sur la translation à Alais, son pays natal, de l'Ecole centrale du Gard, et fut nommé, le 2 germinal an VII, employé au ministère de la Justice.

Partisan du coup d'Etat de Bonaparte, il fut appelé, le 17 germinal an VII, à la sous-préfecture d'Alais, fonctions qu'il remplit jusqu'au 14 juillet 1815; il fut alors destitué pour s'être montré un des agents les plus actifs des associations de fédérés pendant les Cent-jours. Sa pension de retraite comme sous-préfet ne fut liquidée que le 26 juillet 1820, à 500 francs.