Ali Cadi

1899 - 1963

Informations générales
  • Né le 23 juillet 1899 à Oued el ma (Algérie)
  • Décédé le 3 novembre 1963 à Guéthary (Basses-Pyrénées - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Quatrième République - Assemblée nationale
Législature
IIe législature
Mandat
Du 13 mars 1955 au 8 novembre 1955
Département
Anciens départements d'Algérie
Groupe
Union démocratique et socialiste de la Résistance

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1940 à 1958 (La documentation française)



Né le 23 juillet 1899 à Oued-El-Ma (Constantine, Algérie)

Député de Constantine en 1955

Frère d'Abdelkader Cadi, Ali Cadi, médecin militaire, prend sa retraite avec le grade de colonel. Le 4 avril 1948, il est élu par le deuxième collège de la circonscription de Belezma (Constantine) à l'Assemblée algérienne par 14 514 voix sur 15 247 votants. Le 17 avril 1955, Il est élu conseiller général du canton de Corneille.

Les 13 et 27 mars 1955, une élection partielle est organisée dans la 1re circonscription du département de Constantine (deuxième collège), pour le remplacement d'Abdelkader Cadi, décédé. Des instructions précises sont alors adressées par le ministre de l'intérieur et le gouverneur général afin que le scrutin se déroule librement et sans incident. Cependant, plus de la moitié des électeurs inscrits ne vont pas aux urnes. Ali Cadi, candidat indépendant progressiste, est élu au second tour, par 53 868 voix (sur 96 981 suffrages exprimés), contre 40 126 voix au candidat M.R.P. Benchenouff, et 2 987 voix au candidat communiste Lamiani. Inscrit au groupe parlementaire U.D.S.R., il est nommé membre de la Commission de l'intérieur.

Durant son court séjour à l'Assemblée (il démissionne le 8 novembre 1955), Ali Cadi n'intervient que sur les problèmes algériens. Le 28 juillet, il développe longuement ses idées sur la nécessité d'une évolution démocratique du statut de l'Algérie et s'oppose à la reconduction de l'état d'urgence qui signifierait, souligne-t-il, que la France et l'Algérie sont en guerre. Le 12 octobre, il explique, au nom de ses collègues parlementaires musulmans élus du deuxième collège, que la politique d'intégration est désormais une notion dépassée, et que tous les Algériens doivent être effectivement associés à de nouvelles institutions, dans le cadre de l'idée nationale algérienne.

Ali Cadi est officier de la Légion d'honneur, titulaire de la Croix de guerre et du Mérite syrien.