Georges, André, Alexandre André-Fribourg

1887 - 1948

Informations générales
  • Né le 20 novembre 1887 à Bourmont (Haute-Marne - France)
  • Décédé le 27 septembre 1948 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Ain
Groupe
Parti radical et radical socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Ain
Groupe
Radical et radical-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 8 mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Ain
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste

Biographies

Né à Bourmont (Haute-Marne) le 20 novembre 1887, mort à Paris le 27 septembre 1948.

Député de l'Ain de 1919 à 1928 et de 1932 à 1936.

Fils de Lucien Fribourg, receveur de l'enregistrement, André-Fribourg fit de brillantes études secondaires et supérieures, devint agrégé de l'Université puis commença sa carrière comme professeur d'histoire dans des lycées de province et de Paris, carrière interrompue par la guerre de 1914 au cours de laquelle, comme simple soldat de 2e classe, il se distingua. Grièvement blessé aux Eparges, en exécutant des travaux d'approche en avant de la première ligne, il fut décoré de la Médaille Militaire et de la Croix de Guerre.

En 1919 il fut élu aux élections générales du 16 novembre sur la liste des combattants et d'intérêt économique du département de l'Ain. Cette liste, appuyée par Alexandre Bérard arriva en tête et obtint 4 sièges sur les 6 à pourvoir.

Inscrit au groupe de l'Action républicaine et sociale, André-Fribourg devint un membre écouté des Commissions des affaires étrangères et de l'enseignement. Il déposa une proposition de loi tendant à instituer pour les députés le mandat de six ans avec renouvellement par tiers tous les deux ans (1924), fut le rapporteur de la résolution invitant le Gouvernement à sauver de la destruction le château de Vizille (1924), prit part à la discussion de la loi concernant le rétablissement de l'ambassade de la République près le Saint-Siège (1920) et intervint dans la discussion d'interpellations sur la politique extérieure du Gouvernement (1920, 1924).

Réélu aux élections générales du 11 mai 1924 avec le plus grand nombre de voix sur la liste du cartel des gauches, il s'inscrivit au groupe radical et radical-socialiste et fut nommé vice-président de la Commission de l'enseignement. Inquiet de la situation financière, il déposa diverses propositions de loi tendant à l'institution d-une contribution patriotique (1925). Il participa aux interpellations relatives aux poursuites intentées contre les journaux La Liberté et L'éclair (1924), s'intéressa à la fraude fiscale (1926), à la réforme électorale (1926), aux constructions scolaires et aux prisonniers de guerre (1927).

En 1926 il devint membre du Conseil d'administration de la Caisse nationale des monuments historiques. Il fut d'autre part l'un des fondateurs à la Chambre du groupe de la défense du contribuable dont le but était la recherche de la justice fiscale et l'économie (1927). André-Fribourg fut cependant battu aux élections générales de 1928 dans la circonscription de Bourg par M. de Monicault lors du retour au scrutin d'arrondissement.

Réélu aux élections générales des 1er et 8 mai 1932 dans la circonscription de Trévoux au 2e tour de scrutin, de nouveau membre de la Commission des affaires étrangères dont il devint le vice-président, il intervint à plusieurs reprises dans la discussion des interpellations relatives aux événements de Sarre (1933, 1934), proposa de centraliser à la Présidence du Conseil les services et les crédits relatifs à la radiodiffusion et au cinéma (1936), et parla au cours de la discussion de la loi de finances de l'exercice 1933, des dissimulations et insuffisances des déclarations d'impôts.

Il ne se représenta pas aux élections de 1936 et se retira de la vie politique, Il mourut à Paris en son domicile le 27 septembre 1948.

Il avait écrit de nombreux articles dans la Revue des Deux-Mondes, la Revue de Paris, la Grande Revue, Le Correspondant, les Annales dont il dirigeait la chronique politique. Il s'était vu décerner par l'Académie française le prix Thérouanne (1916) et le prix Sabrier-Arnould (1918) et par l'Académie des sciences morales et politiques le prix Audiffred (1919). On peut citer, parmi ses nombreux ouvrages : La psychologie du témoignage de l'histoire (1906), Discours de Danton, édition critique (1910), La guerre et le passé, les leçons de l'histoire (1916), Histoire d'un soldat (1917), The flaming crucible, the faith of the fighting men (1918), L'Afrique latine (1922). Les semeurs de haine (1922), etc. En outre, son œuvre de guerre Croire, obtint quatre voix au prix Goncourt de 1917.

Il était Commandeur de la Légion d'Honneur.




Né le 20 novembre 1887 à Bourmont (Haute-Marne)

Décédé le 27 septembre 1948 à Paris (7e)

Député de l'Ain de 1919 à 1928 et de 1932 à 1936

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome I, p. 375-376).

S'étant retiré de la vie politique en 1936, Georges André-Fribourg, professeur au lycée Janson de Sailly, meurt à Paris, le 27 septembre 1948.

Il était commandeur de la Légion d'honneur et médaillé militaire.