Jean-Claude Cherrier

1752 - 1823

Informations générales
  • Né le 5 février 1752 à Neufchâteau ( - Duché de Lorraine - Généralité de Nancy )
  • Décédé le 7 mai 1823 à Neufchâteau (Vosges - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 31 mars 1789 au 30 septembre 1791
Baillage
Mirecourt (Type : Bailliage)
Groupe
Tiers-Etat
Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 13 octobre 1793 au 26 octobre 1795
Département
Vosges
Groupe
Modérés
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 14 octobre 1795 au 19 mai 1798
Département
Vosges
Groupe
Droite
Régime politique
Consulat et Premier Empire
Législature
Corps législatif
Mandat
Du 25 décembre 1799 au 4 juin 1814
Département
Vosges
Groupe
Droite
Régime politique
Première Restauration
Législature
Chambre des députés des départements
Mandat
Du 4 juin 1814 au 20 mars 1815
Département
Vosges
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
Ire législature
Mandat
Du 22 août 1815 au 5 septembre 1816
Département
Vosges
Groupe
Droite

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député à l'Assemblée constituante de 1789, membre de la Convention, député au Conseil des Cinq-Cents, au Corps législatif de l'an VIII à 1815, député de 1815 à 1816, né à Neufchâteau (Duché de Lorraine, généralité de Nancy), le 5 février 1752, "fils de Claude Joseph Cherrier, avocat du Roy et de dame Anne Françoise Pellier son épouse", mort à Neufchâteau (Vosges), le 7 mai 1823, il était lieutenant général du bailliage de cette ville.

Le bailliage de Mirecourt le nomma (31 mars 1789) député du tiers aux Etats-Généraux. Il se borna à voter silencieusement avec la majorité de l'Assemblée constituante.

Désigné le 4 novembre 1792, par 198 voix sur 394 votants, comme député suppléant à la Convention, il n'y fut admis comme titulaire qu'après le jugement de Louis XVI, en remplacement de Noël. Ses collègues le chargèrent, en l'an III, d'une mission dans les départements du Cher et de l'Indre. Il écrivit de Bourges au président, le 25 brumaire an III: « La commune de Bourges est fidèle aux principes qu'elle a suivis depuis le commencement de la Révolution. Je ne puis surtout donner trop d'éloges au zèle et à la sagesse de la Société populaire. Le même esprit anime les départements du Cher et de l'Indre; on croirait qu'ils ont toujours vécu sous le régime républicain... Il existe encore dans quelques communes des campagnes un reste d'attachement aux erreurs religieuses; mais le temps, la sagesse des mœurs, et surtout l'organisation de l'instruction publique achèveront ce grand ouvrage.»

Le 22 vendémiaire an IV, Cherrier fut élu député au Conseil des Cinq-Cents, avec 164 voix, par le département des Vosges.

Il le représenta encore au nouveau Corps législatif, de l'an VIII à 1815. Comme il s'était montré favorable à Bonaparte, le Sénat conservateur l'admit, le 4 nivôse, dans cette Assemblée où il siégea pendant tout le régime impérial, après avoir obtenu, le 18 février 1808, le renouvellement de son titre de député.

Le 8 fructidor an XI, il avait été nommé sous-préfet de Neufchâteau. Il se rallia également à la déchéance de Napoléon, et fit partie de la Chambre introuvable, ayant obtenu, comme candidat royaliste, 90 voix sur 158 votants et 255 inscrits, au collège de département des Vosges, le 22 août 1815.

Le 14 décembre 1820, Cherrier fut admis à la retraite comme sous-préfet. Il était officier de l'ordre royal de la Légion d'honneur, du 28 décembre 1814.

Date de mise à jour: septembre 2012