Jean-Claude Cherrier
1752 - 1823
- Informations générales
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- Né le 5 février 1752 à Neufchâteau ( - Duché de Lorraine - Généralité de Nancy )
- Décédé le 7 mai 1823 à Neufchâteau (Vosges - France)
1752 - 1823
Député à l'Assemblée constituante de 1789, membre de la Convention, député au Conseil des Cinq-Cents, au Corps législatif de l'an VIII à 1815, député de 1815 à 1816, né à Neufchâteau (Duché de Lorraine, généralité de Nancy), le 5 février 1752, "fils de Claude Joseph Cherrier, avocat du Roy et de dame Anne Françoise Pellier son épouse", mort à Neufchâteau (Vosges), le 7 mai 1823, il était lieutenant général du bailliage de cette ville.
Le bailliage de Mirecourt le nomma (31 mars 1789) député du tiers aux Etats-Généraux. Il se borna à voter silencieusement avec la majorité de l'Assemblée constituante.
Désigné le 4 novembre 1792, par 198 voix sur 394 votants, comme député suppléant à la Convention, il n'y fut admis comme titulaire qu'après le jugement de Louis XVI, en remplacement de Noël. Ses collègues le chargèrent, en l'an III, d'une mission dans les départements du Cher et de l'Indre. Il écrivit de Bourges au président, le 25 brumaire an III: « La commune de Bourges est fidèle aux principes qu'elle a suivis depuis le commencement de la Révolution. Je ne puis surtout donner trop d'éloges au zèle et à la sagesse de la Société populaire. Le même esprit anime les départements du Cher et de l'Indre; on croirait qu'ils ont toujours vécu sous le régime républicain... Il existe encore dans quelques communes des campagnes un reste d'attachement aux erreurs religieuses; mais le temps, la sagesse des mœurs, et surtout l'organisation de l'instruction publique achèveront ce grand ouvrage.»
Le 22 vendémiaire an IV, Cherrier fut élu député au Conseil des Cinq-Cents, avec 164 voix, par le département des Vosges.
Il le représenta encore au nouveau Corps législatif, de l'an VIII à 1815. Comme il s'était montré favorable à Bonaparte, le Sénat conservateur l'admit, le 4 nivôse, dans cette Assemblée où il siégea pendant tout le régime impérial, après avoir obtenu, le 18 février 1808, le renouvellement de son titre de député.
Le 8 fructidor an XI, il avait été nommé sous-préfet de Neufchâteau. Il se rallia également à la déchéance de Napoléon, et fit partie de la Chambre introuvable, ayant obtenu, comme candidat royaliste, 90 voix sur 158 votants et 255 inscrits, au collège de département des Vosges, le 22 août 1815.
Le 14 décembre 1820, Cherrier fut admis à la retraite comme sous-préfet. Il était officier de l'ordre royal de la Légion d'honneur, du 28 décembre 1814.
Date de mise à jour: septembre 2012