René Cornilleau

1744 - 1810

Informations générales
  • Né le 4 novembre 1744 à Le Mans ( - Généralité de Tours - France)
  • Décédé le 8 mai 1810 à Volnay (Sarthe - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 4 décembre 1790 au 30 septembre 1791
Baillage
Le Mans - Tours (Type : Sénéchaussée)
Groupe
Tiers-Etat
Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 23 mars 1795 au 26 octobre 1795
Département
Sarthe
Régime politique
Consulat et Premier Empire
Législature
Corps législatif
Mandat
Du 25 décembre 1799 au 4 juin 1814
Département
Sarthe
Groupe
Majorité

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député à l'Assemblée Constituante de 1789, membre de la Convention, député au Conseil des Anciens, et au Corps législatif de l'an VIII à 1803, né au Mans (Généralité de Tours, France), le 4 novembre 1744, « du Sr René Cornilleau marchand cirier et de Delle Perrine Péan, son épouse », mort à Volnay (sarthe), le 8 mai 1810, il était notaire à Surfonds, dans le Maine.

Il fut élu, par cette sénéchaussée, député du tiers aux Etats-Généraux, le 1er juillet 1789, fut reçu le 16 novembre 1790 et admis définitivement le 4 décembre, en remplacement de l'abbé Bourdet, décédé; il fit partie de la majorité de l'Assemblée constituante, mais sans s'y faire remarquer.

Il prit une part plus importante aux travaux de la Convention, pour laquelle il avait été désigné comme 2e député-suppléant, « à la pluralité des voix », par le département de la Sarthe. Cornilleau fut admis à siéger, en remplacement de Philippeaux, le 3 germinal an III. Il parla sur le projet de Constitution, et notamment sur les articles relatifs à l'organisation et au fonctionnement des assemblées électorales. Il demanda aussi, mais sans succès, que les commissaires du pouvoir exécutif « ne pussent jamais exercer leurs fonctions dans la commune où ils auraient des propriétés, car ils favoriseraient toujours, dit l'orateur, le lieu de leur résidence au préjudice des autres communes. » Il dénonça les prêtres réfractaires, demanda, le 3 brumaire an IV, l'exclusion des fonctions publiques de tous ceux qui n'auraient pas accepté la constitution, et, le lendemain, essaya d'empêcher le vote d'amnistie par lequel la Convention termina sa carrière.

Il entra, le même jour (4 brumaire an IV), au Conseil des Anciens comme ex-conventionnel, y siégea jusqu'au 1er prairial an V, et prit la parole sur diverses résolutions, relatives aux commissaires de la trésorerie, aux contributions et fermages, etc. Il fut élu secrétaire de l'Assemblée, vota l'exclusion de Ferrand-Vaillant, et donna son opinion : sur le mode de radiation des listes d'émigrés, sur les droits des enfants naturels, sur les vacances des tribunaux, sur le paiement des réquisitions pour le service des armées, sur la contrainte par corps en matière civile, etc.

Cornilleau fut nommé (1er floréal an VI) accusateur public dans le département de la Sarthe. Rallié à la politique de Bonaparte, il entra, par décision du Sénat conservateur en date du 4 nivôse an VIII, au Corps législatif pour y représenter ce département. Il quitta le Corps législatif en 1803.

Date de mise à jour: décembre 2014