Jean-Baptiste Voysin de Gartempe

1759 - 1840

Informations générales
  • Né le 29 octobre 1759 à Guéret ( - Généralité de Moulins France)
  • Décédé le 11 mai 1840 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 31 août 1791 au 20 septembre 1792
Département
Creuse
Groupe
Modérés
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
Ire législature
Mandat
Du 22 août 1815 au 5 septembre 1816
Département
Moselle
Groupe
Minorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 4 octobre 1816 au 16 mai 1818
Département
Moselle
Groupe
Minorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 13 novembre 1820 au 1er mai 1822
Département
Creuse
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IVe législature
Mandat
Du 24 novembre 1827 au 16 mai 1830
Département
Creuse
Groupe
Centre gauche
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 3 juillet 1830 au 31 mai 1831
Département
Creuse
Groupe
Centre gauche
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 10 septembre 1831 au 25 mai 1834
Département
Creuse
Groupe
Majorité gouvernementale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1791, de 1815 à 1818, de 1820 à 1822, de 1827 à 1834 et pair de France, né à Guéret (Généralité de Moulins) le 29 octobre 1759, mort à Paris (Seine) le 11 mai 1840, « fils de maître François Voysin, seigneur de Gartempe, avocat au parlement, et de dame Marie-Léonarde Chertier », il était homme de loi à l'époque de la Révolution.

Partisan des idées nouvelles, il devint procureur-syndic en 1790, et fut élu, le 31 août 1791, député de la Creuse à l'Assemblée législative, le 1er sur 7, par 192 voix (372 votants); il prit place parmi les modérés, parla sur l'organisation de la haute cour nationale, sur la déportation des prêtres insermentés, sur la majorité pour le mariage, sur l'affaire de Pétion et sur celle de Paris et de Boulland, fut membre suppléant du comité de division et membre du comité de législation, et fut dénoncé par Gay-Vernon; mais il parvint à se justifier. Après la session, il fut de nouveau menacé comme suspect et dut vivre quelque temps caché.

Rallié au 18 brumaire, il fut nommé juge au tribunal de Limoges le 18 floréal an VIII, premier président de la cour impériale de Metz le 22 avril 1809, et créé chevalier de l'empire le 16 juillet 1811. Il était aussi conseiller général de la Creuse depuis l'an IX.

Ayant adhéré au retour des Bourbons, il fut successivement élu député du grand collège de la Moselle, le 22 août 1815, par 106 voix (192 votants, 318 inscrits); le 4 octobre 1816, par 94 voix (162 votants, 244 inscrits); sorti au renouvellement de 1818, il fut réélu, le 13 novembre 1820, dans le grand collège de la Creuse, par 66 voix (98 votants, 114 inscrits).

A la Chambre introuvable, il prit place dans la minorité ministérielle, parla sur les cris et emblèmes séditieux et prit la défense de Masséna attaqué par des pétitionnaires marseillais, malgré les murmures et les interruptions qui accueillirent son discours. Il siégea ensuite au centre et fut nommé conseiller à la cour de Cassation, le 7 juillet 1819.

Battu au grand collège de la Creuse le 16 mai 1822, il fut réélu dans le même collège, le 24 novembre 1827, par 38 voix (68 votants, 90 inscrits), contre 24 à M. Leyraud, et, le 3 juillet 1830, par 48 voix (92 votants, 97 inscrits), contre 41 à M. Cassier de la Celle, il signa l'Adresse des 221 et adhéra au gouvernement de Louis-Philippe.

De nouveau réélu, le 10 septembre 1831, dans le 4e collège de la Creuse (Boussac), en remplacement de M. Bourgeois, dont l'élection avait été annulée, par 58 voix (114 votants, 146 inscrits), il prit place dans la nouvelle majorité, ne se représenta pas aux élections de 1834, et fut nommé pair de France le 11 septembre 1835. Il siégea, jusqu'à sa mort, dans les rangs du parti conservateur.

Chevalier de la Légion d'honneur le 23 mai 1812, il a été promu au grade d'officier le 30 avril 1821 et à celui de commandeur le 30 avril 1836.

Date de mise à jour: avril 2015