Louis, Humbert de Sesmaisons

1777 - 1836

Informations générales
  • Né le 2 octobre 1777 à Gambais ( - Généralité de Paris France)
  • Décédé le 30 décembre 1836 à Nantes (Loire-Inférieure - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
Ire législature
Mandat
Du 22 août 1815 au 5 septembre 1816
Département
Loire-Inférieure
Groupe
Ultras
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 13 novembre 1820 au 31 juillet 1821
Département
Loire-Inférieure
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 10 octobre 1821 au 24 décembre 1823
Département
Loire-Inférieure
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 6 mars 1824 au 5 novembre 1827
Département
Loire-Inférieure
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1815 à 1816, de 1820 à 1827 et pair de France, né au château de Neuville, commune de Gambais (Généralité de Paris) le 2 octobre 1777, mort à Nantes (Loire-inférieure) le 30 décembre 1836, « fils de Louis-Henry-Charles-Rogatien de Sesmaisons, mestre de camp de cavalerie, et de Pauline-Mélanie de Laverdy », il entra, à la première Restauration, dans la maison du roi, qu'il suivit à Gand pendant les Cent Jours.

Elu, le 22 août 1815, député du grand-collège de la Loire-inférieure par 96 voix (162 votants, 212 inscrits), il prit place parmi les royalistes les plus intransigeants, demanda, le 27 octobre, la peine de mort pour le déploiement du drapeau tricolore, et la déportation hors du continent européen pour cris séditieux, fit partie de la commission de la loi dite d'amnistie, accusa M. Decazes de l'évasion de Lavalette et réclama une enquête, proposa que l'éligibilité des députés fût fixée à 25 ans, et parla sur l'impôt sur le sel.

Après la dissolution de la Chambre introuvable, il fut nommé lieutenant-colonel et chevalier de Saint-Louis.

Il échoua dans le grand collège de la Loire-inférieure, aux élections du 25 mars 1819, avec 316 voix contre 534 à l'élu, M. de Saint-Aignan, puis fut successivement réélu, le 13 novembre 1820, par 166 voix (266 votants, 279 inscrits); le 10 octobre 1821, par 150 voix (234 voix, 273 inscrits); le 6 mars 1824, par 168 voix (268 votants, 291 inscrits). Il ne cessa de figurer dans la majorité royaliste et approuva toutes les mesures proposées par les ministres.

En 1824, il devint gentilhomme de Monsieur à la place de son père décédé. Nommé pair de France par M. de Villèle le 5 novembre 1827, il ne se fit remarquer à la Chambre haute que par son dévouement aux ministres, et rentra dans la vie privée, après les journées de juillet, en vertu de l'article 68 de la nouvelle Charte.

Collaborateur assidu de la Quotidienne, M. de Sesmaisons a en outre publié : Le chant des martyrs (1826), sur l'affaire de Quiberon; Opinion dans la discussion sur la loi de la presse (1827); Opinion sur la loi départementale (1829); Opinion dans la discussion sur la dotation de la Chambre des pairs, à l'article relatif à la transmission (1829), et quelques autres brochures.