Pierre, Dieudonné, Louis Saulnier

1767 - 1838

Informations générales
  • Né le 1er janvier 1767 à Nancy ( - Généralité de Nancy - France)
  • Décédé le 23 février 1838 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
Ire législature
Mandat
Du 22 août 1815 au 5 septembre 1816
Département
Meuse
Groupe
Minorité modérée
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 4 octobre 1816 au 26 mars 1817
Département
Meuse
Groupe
Centre/Minorité libérale
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 20 septembre 1817 au 1er mai 1822
Département
Meuse
Groupe
Centre/Minorité libérale
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 9 mai 1822 au 24 décembre 1823
Département
Meuse
Groupe
Centre/Minorité libérale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1815 à 1823, né à Nancy (Généralité de Nancy, France) le 1er janvier 1767, mort à Paris (Seine) le 23 février 1838, fils d'Antoine Saulnier, marchand, et d'Elisabeth Etienne, il était avocat au parlement de Lorraine avant la Révolution.

Partisan modéré des idées nouvelles, il n'exerça aucune fonction publique jusqu'au 9 thermidor, et devint ensuite président de l'administration municipale de Nancy et membre de l'administration centrale du département.

Commissaire du gouvernement dans la Meuse au moment du 18 brumaire, il fut nommé préfet de la Meuse le 11 ventôse an VIII, et secrétaire général du ministère de la police le 10 germinal an XII.

Membre de la Légion d'honneur le 4 frimaire an XII, chevalier de l'empire le 3 juin 1808, il fut arrêté, avec Savary, lors de la conspiration du général Malet. Bientôt remis en liberté, il parlementa avec la garnison de Paris, détrompa Frochot, et, à la prison de la Force, fit mettre en liberté le duc de Rovigo et le préfet de police. Il eut aussi part à l'arrestation de Malet. Il conserva ses fonctions administratives dans la police pendant la première Restauration, mais fut destitué le 10 mars 1815.

Il reprit son poste pendant les Cent-jours.

A la seconde Restauration, il fut élu député du grand collège de la Meuse, le 22 août 1815, par 82 voix (93 votants, 263 inscrits), et réélu, le 4 octobre 1816, par 127 voix (158 votants, 254 inscrits), et le 20 septembre 1817, par 233 voix (299 votants, 516 inscrits).

Il siégea dans la minorité libérale de la Chambre introuvable, prit place au côté gauche en 1816, et repoussa les lois d'exception et le nouveau système électoral. Il obtint que la Meuse n'eût pas de cours prévôtale, appuya la pétition de Regnault de Saint-Jean-d'Angely, et demanda le rappel des proscrits de 1816.

Réélu, le 9 mai 1822, député du 1er arrondissement électoral de la Meuse (Bar-le-Duc), par 162 voix (243 votants, 300 inscrits), contre 39 à M. Lallemand et 34 à M. Lemaire, il continua de siéger à l'opposition libérale et ne se représenta pas aux élections de 1824.