Antoine, Joseph Lemarchant de Gomicourt

1763 - 1827

Informations générales
  • Né le 13 février 1763 à Albert ( - Généralité d'Amiens France)
  • Décédé le 23 mai 1827 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 18 octobre 1795 au 4 septembre 1797
Département
Somme
Groupe
Droite
Régime politique
Consulat et Premier Empire
Législature
Corps législatif
Mandat
Du 4 mai 1811 au 4 juin 1814
Département
Somme
Groupe
Bonapartiste
Régime politique
Première Restauration
Législature
Chambre des députés des départements
Mandat
Du 4 juin 1814 au 20 mars 1815
Département
Somme
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
Ire législature
Mandat
Du 22 août 1815 au 5 septembre 1816
Département
Somme
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 4 octobre 1816 au 22 juillet 1820
Département
Somme
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 13 novembre 1820 au 24 décembre 1823
Département
Somme
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Conseil des Cinq-cents, au Corps législatif de 1811 à 1815, député de 1815 à 1823, né à Albert (Généralité d'Amiens) le 13 février 1763, mort à Paris (Seine) le 23 mai 1827 « fils de Me. Noël Antoine Lemarchant sieur de Walieu officier chez le Roi et de dame Marie Josèphe Haudouart son épouse », il fit ses études au collège de Juilly, et devint président au bureau des finances de la généralité d'Amiens.

Il occupait encore ces fonctions quand la Révolution éclata. Il émigra en 1792 et rentra en France l'année suivante; mais, arrêté et incarcéré, il resta en prison pendant la Terreur, et ne dut sa liberté qu'à la chute de Robespierre.

Il revint dans son pays et, peu après, fut élu député de la Somme au Conseil des Cinq-cents, le 26 vendémiaire an IV, par 153 voix (268 votants). Il prit la parole à propos de la discussion sur les primes à accorder aux chasseurs-louvetiers, en cherchant à faire ainsi allusion aux décisions prises à l'égard des sociétés populaires. Cette allusion n'ayant pas été goûtée, M. Lemarchant s'en tint là.

Suspect de royalisme, il fut déporté au 18 fructidor, parvint à s'évader et resta quelque temps en Prusse, puis se rendit à l'île d'Oléron, où Bonaparte lui rendit la liberté. Entièrement dévoué au premier Consul, il devint, après le 18 brumaire, conseiller général de la Somme et maire d'Albert, fut candidat au Corps législatif en 1810, et fut élu par le Sénat conservateur, le 4 mai 1811, député de la Somme au Corps législatif, dont il fut secrétaire en 1813.

Nommé conservateur des forêts, fonctions qu'il occupa jusqu'à sa mort, membre de l'académie des sciences d'Amiens en 1812, créé chevalier de l'empire le 21 février 1814, il adhéra cependant à la déchéance de Napoléon et au rappel des Bourbons. Aussi reçut-il de Louis XVIII la croix de chevalier de la Légion d'honneur le 2 novembre 1814, et celle d'officier le 11 novembre suivant.

Rallié à la légitimité, il fut élu, le 22 août 1815, député du collège de département de la Somme, par 108 voix (183 votants, 259 inscrits). Il fit partie de la majorité de la Chambre introuvable, fut nommé président de son collège électoral (1816), et fut réélu par le même collège, le 4 octobre, avec 106 voix (186 votants, 252 inscrits), et, le 13 novembre 1820, avec 248 voix (275 votants). Il vota constamment avec les ultra-royalistes pour les lois d'exception, pour le nouveau système électoral, etc.

Il ne fut pas réélu en 1824.

Date de mise à jour: juillet 2015