Jean, Jules, Godefroy Calès
1828 - 1889
- Informations générales
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- Né le 24 juillet 1828 à Villefranche (Haute-Garonne - France)
- Décédé le 2 novembre 1889 à Bordeaux (Gironde - France)
1828 - 1889
Député de 1885 à 1889, né à Villefranche (Haute-Garonne), le 24 juillet 1828, il est le fils de Godefroy Calés, représentant en 1848, et le petit-neveu de Jean-Marie Calés, conventionnel.
Il étudia la médecine, et, reçu docteur, se fixa, en 1854, dans sa ville natale, dont il devint maire. Il prit part aux luttes du parti démocratique contre l'Empire, et se présenta, le 24 mai 1869, comme candidat de l'opposition au Corps législatif dans la 3e circonscription de la Haute-Garonne : il échoua, avec 7,730 voix contre 16,523 accordées au candidat officiel, le député sortant M. Piccioni, élu. Deux autres candidats indépendants obtinrent : M. de Peyre, 4,147 voix et M. de Brettes-Thurin, 3,732.
Il fit une nouvelle tentative aux élections pour l'Assemblée nationale, le 8 février 1871: il obtint alors, sur une liste républicaine, 27,349 voix; le dernier élu de la liste mixte qui l'emporta, M. de Belcastel, passa avec 63,123 suffrages. Il ne fut pas plus heureux le 21 août 1881 ; 4,229 voix opportunistes se réunirent sur son nom, dans la 2e circonscription de Toulouse, mais le député radical socialiste sortant, Armand Duportal, fut réélu par 4,618 voix.
M. Calés fut nommé député de la Haute-Garonne en octobre 1885. Conseiller général du canton de Villefranche, il fut porté sur la liste modérée, et obtint 27,244 voix au premier tour. Les républicains de nuances diverses ayant opéré entre eux, au ballottage, une concentration destinée à arrêter le succès des monarchistes, dont deux candidats étaient déjà élus, M. Calés passa l'avant-dernier de la liste, le 18 octobre, avec 57,621 voix (113,803 votants et 138,226 inscrits.) Il siégea à la gauche radicale, et tint dans ses votes la balance à peu près égale entre les opportunistes et les radicaux. Il soutint le ministère Floquet; dans la dernière session, il s'est abstenu sur le rétablissement du scrutin uninominal (11 février 1889), et s'est prononcé:
- contre l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général Boulanger.